الأحد، نوفمبر 04، 2007

MON MEILLEUR AMI





MON MEILLEUR AMI
Par
BIJU

Je viens de me découvrir le meilleur ami qu’on puisse avoir , quand on est jeune tunisien ,quand on aime la vie et la liberté , le meilleur ami, le trouver et l’aimer , ce n’est pas fastoche , cela n’arrive qu’une fois dans la vie , la référence obligée .Le meilleur ami , celui qui marche devant toi et qui sans façon irradie d’une lumière aveuglante , éblouissante tout ce qui fait la vie , l’espoir et le bonheur dont un jeune tunisien d’aujourd’hui est en droit d’attendre du destin collectif , d’un peuple brisé et d’un pays soumis. C'est un homme courageux, mon meilleur ami qui m’est tombé dessus en ces temps d’indécisions et d’inquiétudes, mon meilleur ami, simple et bon aux grands principes et débordant de jovialité. Il parle de droit , de justice et de liberté et refuse la déchéance , en fait , rien de plus naturel chez un être vivant dans un pays normalement constitué , pas dans un champ de manœuvre pour tueurs psychopathes comme notre douce Tunisie .Rien de plus naturel dans un pays normal , mais en Tunisie , mon ami avec sa tronche d’adolescent malicieux et son âme d’enfant et sa parole de cristal , mon meilleur ami est en prison , il ne parle plus qu’aux nues , au ciel , aux oiseaux , à l’air vicié qu’il respire , au courage qu’il expire , et aux consciences tunisiennes verrouillées par les baïonnettes, il ne parle plus à la lâcheté , celles des tortionnaires , des flagorneurs , des gisants , des spectateurs :IL S’EST COUSU LA BOUCHE !
Des dizaines d’années de forfaitures, de décadence, de mutisme, de renoncement et de honte bue de l’âme et de l’esprit des tunisiens.
Réduites en poussière d’infamie par ce geste de grandeur par mon ami.
Des dizaines d’années de souffrances, de tortures, de viols, de massacres, de haine subie par les emmurés et les patriotes tunisiens.
Sublimés, encensés, chantés, embellies par ce geste martyr et amoureux de mon meilleur ami.
Il s’est cousu le bouche.Il nous parle de plus en plus fort et vit violemment sous les mâchoires de la charogne. Si beaucoup d’autres tunisiens se cousaient la bouche , le monde , l’humanité ne pourra plus se regarder dans la glace , vivre normalement , se raser , copuler , consommer , et n’aura pas assez de larmes pour pleurer ses horreurs.Nous aurons tous ainsi compris que mon meilleur ami est tout ce que la Tunisie fait de mieux.

Mon meilleur ami est si présent en nous, quelque part endormis, qq. part en cellule , dans un mouroir , dans un refus , dans un rêve que chacun de nous pourrait croire que je parle de lui , quand je parle de mon meilleur ami , moi qui a aussi la bouche cousue par l’indifférence , la honte et la peur des esclaves ,j’ai un goût amer au fond de la gorge et des tripes , car je crois que j’ai enfin compris que la bouche cousue de mon meilleur ami , c’est autre chose , c’est l’ acte fondateur de sa liberté conquise , et son amour infini pour les tunisiens et la Tunisie.

Mon meilleur ami c’est YEZZI.FOCK dans la gueule et les tripes du monstre. Que sa parole et son cri soient fertiles !

Et si demain beaucoup de tunisiens, ceux des mouroirs, ceux de la rue qui refusent la haine de ben Ali, ceux de part le monde qui refusent la dictature, tous se cousaient LA BOUCHE.

Notre mutisme choisi aura le seul visage de notre courage et de notre refus de l’arbitraire et de la mort.

Dans un énorme cri la parole des tunisiens sera retrouvée et reconquise et nous serons l’écho de mon meilleur ami ABBOU, et le chaos mortel à ben Ali.

PAS DE QUARTIER




PAS DE QUARTIER



Par



Biju





Le pouvoir de cette dictature tunisienne consiste à nous nier notre droit à l’expression , ce droit est à la base de tout ,premier droit fondamental , car il permet aux tunisiens de s’attaquer à la base à toutes les autres formes d’oppressions , les expliquer , les décortiquer , les analyser d’une façon pointue et sans aucune concessions ou renoncement aux valeurs humanistes et de progrès , qui nous sont aussi nécessaire que l’air qu’on respire , que le pain et l’eau et la lumière du jour , ceci pour jacquot le débile .Pour une Tunisie ouverte démocratique et tolérante , le droit d’expression libre véhicule en lui tous les droits inhérents à la démocratie , et bien plus , il est le seul garant de la vitalité de cette démocratie et de toutes les libertés et les droits qu’elle impose aux systèmes politiques.Car ne nous faisons pas d’illusions quand à la nature humaine les contre pouvoir sont vitaux et le droit à l’expression en est le meilleur élément, c’est une des premières vérités du droit.Et Le droit détermine la liberté et le bonheur des peuples



Nous tunisiens nous avons nos croyances et nos opinions propres et individuelles , celles qui dans notre intime conviction nous conviennent , il suffit de visiter les sites qui sont une tranche représentative de l’opinion tunisienne , pour constater la richesse du génie tunisien , de l’esprit tunisien bâillonné , garrotté , carotté et complètement nié dans ses fondements mêmes , nos idées et nos opinions c'est-à-dire nos choix , nos libertés , nos vies même sont pris en otage et plus que réprimées , nous ne disposions pas du droit de les exprimer et de les rendre publiques , ceux qui le font commettent pour la dictature un crime impardonnable , le cas de maître ABBOUI est le plus éloquent .Encore aujourd’hui et du fond de sa cellule , malgré qu’il s’est cousu la bouche , à l’heure où je vous écris , des hommes politiques tunisiens bravant la violence aveugle des tortionnaires se sont mis en grève de la faim en signe de solidarité avec SI ABBOU et pour exiger ce droit à l’expression. Les grévistes de la faim sont :



http://www.yezzi.org/media/yezzi-greve.swf



(Merci au groupe Nawaat pour cet excellent travail)

- *Me Ahmed Néjib Chebbi*, secrétaire général du parti
démocratique progressiste (PDP).

- *Hamma Hammami*, porte parole du parti communiste des ouvriers
de Tunisie (PCOT).

- *Me Abderraouf Ayadi*, vice-président du congrès pour la
République (CPR).

- *Me Ayachi Hammami*, porte parole du comité de soutien à Me
Mohamed Abbou et secrétaire général de la section de Tunis de la ligue
tunisienne pour la défense des droits de l'Homme.

- *Lotfi Haji*, secrétaire général du syndicat des journalistes.

- *Me Mohamed Nouri*, président de l'association internationale
de soutien aux prisonniers politiques (AISPP).

- Le juge *Mokhtar Yahyaoui*, président du centre pour
l'indépendance de la magistrature en Tunisie.



Nous avons naturellement , et hors du régime hors la loi de ben Ali , le droit de nous exprimer et de répandre des informations, des opinions, y compris en employant des moyens technologiques adéquats,ce droit doit être affirmé et protégé pour toute personne ou groupe d'individus , par une constitution et des institutions démocratiques qui n’existent pas en Tunisie , les exiger et les imposer est un devoir pour tout tunisien qui se respecte , à partir de là s’impose à nous la naturelle solidarité avec ceux qui se battent pour que les tunisiens jouissent de leurs droits. Il faut aussi noter que les instruments de protection précisent que les limites au droit d'expression ne concernent pas les idées, cela veut dire que notre solidarité avec les grévistes ne dénature en rien nos singularités et nos différences, il s’agit tout simplement d’accomplir son devoir citoyen au service du peuple et de la nation tunisienne .Le droit d'expression est fondamental dans une démocratie. Usons donc de ce droit en occident pour l’exiger pour notre pays et notre peuple , engageons nous ici et en Tunisie pour exiger et imposer ce droit , car de lui dépend toute stratégie à l’instauration de la démocratie , un peuple informé qui s’exprime ne peut être un peuple soumis et divisé, c’est un peuple debout et la portée de sa voix démonte toute forme de propagande et d’arbitraire.



Les effets positifs et bénéfiques de ce droit pour la vie sociale viennent de ce qu'il affirme de la libre circulation des idées. La rigueur du débat, du dialogue et la participation citoyenne à la responsabilité et à la gestion du pays, pour le bénéfice du plus grand nombre.



Déclaration universelle des droits de l'homme
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.


Pacte international relatif aux droits civils et politiques
Article 19
_1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.
_2. Toute personne a droit à la liberté d'expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix.

DON BEN ALI.




DON BEN ALI.



Par



BIJU









Ce samedi 29 octobre 2005, lors du rassemblement du boulevard Belleville Paris 20eme, métro couronnes, rassemblement organisé pour apporter le soutien des opposants démocrates tunisiens de Paris à le grève de la faim des 8 personnalités de la rue ATTIA à Tunis, grève de la faim qui dure depuis quelques jours et qui à l’évidence pose de sérieux et de sacrés problèmes à la dictature de ben Ali.



Une contre manifestation fut comme d’habitude organisée par les services de l’infâme dictateur juste au métro Belleville à l’autre opposé du boulevard Belleville, cette contre manifestation, encore plus lisible et confondante que celles passées , est assez révélatrice du désarroi , des compromissions et de la déchéance du système de ben Ali qui détruit notre pays, elle l’est surtout par la compositions de ses manifestants.Cette contre manifestation donne aussi la mesure de l’état d’esprit général de la barbarie d’un parti unique le RCD qui ne convainc plus que la lie de la société tunisienne , et des pauvres gens déracinés de leurs régions d’origine , illettrés , largués par la perte de tous les repères dans l’immigration , et qui sont sous pressions constantes , qui pour l’obtention d’un terrain en Tunisie , qui pour l’obtention d’une licence commerciale ou d’un quelconque substitue , avantage ou privilège , ces pauvres hères des régions déshérités de Ben Guerdanne , Ghomrassen et d’ailleurs , braves types au demeurant , mais encore totalement archaïques et se soumettant sans aucune réserve à l’esprit clanique et à la subordination des rapports de force , ceci est une réalité dont abuse la dictature que ce soit en Tunisie , et encore plus à l’étranger , et il ne faut pas se tromper , et marcher dans la combine de Ben Ali , ces tunisiens là sont plus victimes qu’autre chose , et s’ils sont dans cet état lamentable , c’est pour beaucoup de la faute du camp démocratique qui n’a pas su aller vers eux , les informer et les convaincre de leurs droits , un peu comme pour tout le reste de la société tunisienne somme toute.



à côté des éternels sionistes activistes de la communauté juive tunisienne et les séides likoudistes de harissa.COM et proche orient point info , ceux qui applaudissent à deux mains la venue de Sharon en Tunisie ou de son envoyé SHLOMO LE NAZI et l’alliance objective connecté par ben Ali avec l’entité sioniste contre le peuple palestinien , pour que cette dernière à travers ses lobbys soutienne en toute circonstance son régime , à côté des quelques gros bras de la ligue de défense juive et du Bétar , se tiennent tous les capos de la maffia tunisienne à Belleville , ceux qui appartiennent à la Tunisian connexion ,anciens proches et protecteurs de Leila la coiffeuse de la place colonel fabien et du frère du dictateur , Moncef ben Ali condamné en France , en fuite à ce jour , à 10 ans de prison pour trafic de stupéfiants .la dictature s’est toujours servis des droits communs pour détruire toute prise de conscience des tunisiens , ils sont ses hommes de main et son bras armé ,ils sont le gros de la troupe pour les descentes dans les quartiers chauds de Tunis , les attaques contre les militants démocratiques comme celles contre SFAR et A.MANAÏ en France ou la dernière contre le jeune cadre de PDP Ghassen Ben Kalifa, place Barcelone à Tunis , ne parlons pas de ce qui se passe dans les mouroirs et les prisons de ben Ali où les prisonniers d’opinion et politiques sont laissées à la merci de ces truands , des violeurs et des pédérastes pathologiques et autres criminels sans foi ni loi ni aucune conscience , des mercenaires de la pire espèce qui se prostituent pour de minables questions matérielles.Dans cette contre manifestation se trouvaient en pôle position des dealers grossistes en héroïne du clan Benzarti du bar le MAÏKA Bd de Belleville et des cafés fumeries de chicha de la rue des couronnes , fiefs des miliciens et des indics à la solde des services spéciaux de la rue Botzaris ,ces truands formaient même l’essentiel de la petite troupe avec les miliciens-fonctionnaires et faux-diplomates de l’ambassade de tunisie à paris , les assistantes sociales ,et fonctionnaires enseignants de langue arabe aux enfants tunisiens , en fait ce ne sont ni plus ni moins que des enseignants débiteurs du RCD, chargés de conditionner les jeunes tunisiens nés en France dans l’amour de ben ali , son apologie et celle de son clan , plus personne hors des purs et durs du RCD et des quelques clients cités plus haut , n’envoie ses enfants suivre ces cours de lavage de cerveau et ces voyages organisés en Tunisie , qui étant gratuits , imposent à tous les jeunes qui y participent l’adoration et les louanges de l’UBU de Carthage ,ben Ali en toute circonstance emploie aveuglément la même stratégie que celle des fanatiques la jeunesse fasciste ou la jeunesse nazie.Cette contre manifestation , bien plus que celles du passé est une véritable honte pour l’image de la Tunisie , elle fut la preuve des réalités maffieuses du régime de ben Ali , sous les yeux des autorités françaises , dont les fonctionnaires de police se servent aussi de ces truands tunisiens comme indics , et ferment les yeux sur leurs trafics et sur leurs agissements criminels contre la diaspora tunisienne qui refuse la dictature et milite pour les droits de l’homme , et la liberté en Tunisie.

LE TUNISIEN ERRANT

http://www.jehat.com/NR/rdonlyres/0F6A2C67-4183-4989-B3FF-C582A35FB791/4193/epitre3.jpg
LE TUNISIEN ERRANT

Par

BIJU



Il faut que je m’arrête de hanter ainsi les publinets de Tunis.Voilà deux semaines que je suis chez moi en Tunisie , et je me sens vraiment à l’étroit dans cette paranoïa stressante , j’ai beau dire que tout va bien , et qu’aucun un regard , ou zoom flicard ne pourra jamais se planquer derrière le regard inquisiteur et le sourire carnivore de ces belles gazelles qui irradient les rues matés de mon pays , je balise sec , à l’idée de la crise cardiaque que je pourrais provoquer chez mes grands parents , la crise de nerfs pour ma Reume , et le destin amoureux brisé de mon père contre qui se retourneront les belles âmes « on te la bien dit hein …mille fois dit et redis .Occupe toi de ta vie et ta famille,grandis ! Il ne te manque rien, tu n’es qu’un fouteur de merde, y’a rien qui te fait sourire dans ce monde que tu veux changer…maintenant voilà tu as gagné, ton mouflet est aussi jobart que toi, et tes rêves l’ont sacrifié sur l’autel du monstre de Carthage, tu veux la liberté et la démocratie ? Pour qui ? Ton pays ? Mais mon pauvre personne ne t’a demandé l’heure qu’il est ! Un jour tu vas recevoir un des tiens dans un sac plastique genre TATI et par Chronopost en plus , en recommandé , accusé de réception et contre remboursement ya bougalb , tu n’auras plus que tes yeux pour chialer comme une madeleine , et ta teube et ton couteau Opinel pour faire ta révolution».Je sais comme à son habitude il sourira en hachant la tête , il me manque dans ce décor d’horreur et de merde , putain combien je comprends ma sœur et ses « vive ben Ali » c’est quoi cette impuissance vendue à la criée dans tout ce qui bouge , vivote , rampe , nage , fait semblant… ? je débloque et quoique je n’en ignore pas la raison , je ne trouve pas le moyen d’y remédier.Je suis constamment sur le qui vive , à la bourre de relations et de proxys , le temps s’écoule insipide bénit par l’horreur, et moi et des milliers comme moi certainement , on s’écroule lamentablement dans l’ennui réglementé et codifié de ce pays de merde , mis en équation par la terreur et la lâcheté.Bien entendu si je me tenais à l’écart de la vraie vie , je trouverais du temps et de la rigolade à en revendre.Ma courte vie de jeune con , ma courte vie durant , je me suis toujours battu afin que me soit accordé cette instant supplémentaire, cette vision individuelle qui me permettrait à mener à bien mes projets , et a avoir ma vision personnelle des choses et des rapports avec les autres , et en premier lieu les miens et mon pays, ce qui du pareil au même.Mais ici et maintenant , dans cette camisole claustrophobe et psychiatrique de la Tunisie de ben Ali , il y’a toujours ceci ou cela pour m’empêcher de me réaliser en tant qu’adolescent , en tant que tunisien et en tant qu’être humain.



Si je souhaite me trouver un moyen de poster mon article ou bien pire encore de venir sur les sites tunisiens de l’étranger , il va me falloir déployer une énergie considérable.Oui , je saisis , je sais pertinemment qu’ils existent des tunisiens plus malheureux que moi qui crèvent du cancer ben Ali , ou qui agonisent allégrement dans les mouroirs spécialement aménagés selon les modes d’emploi nazis , des miséreux qui dorment dans les rues avec pour seule richesse un carton d’emballage , tendis que je débloque sur un sujet si trivial , ou transformé en tant que telle par la résignation collective des tunisiens.Ce faisant , j'adhère probablement plus à la vie réelle des tunisiens que n’importe quel zombie tuniso-parisien se tapant, bon an , mal an , la signature d’une dizaine de pétitions et de réunion qui , dans sa règle à calculer qui lui sert de conscience , doit aux yeux des autres surtout , lui donner bonne conscience justement.Je vous emmerde , j’ai vécu dans la peur et la terreur de ce qui pourrait arriver aux miens , tellement la saloperie de ben Ali est féconde , des miens intimes et maintenant des miens tunisiens , parce que je l’ai choisi et parce que je le veux , je n’en suis toujours pas sorti et je ne m’en sortirais probablement jamais , le poison ben Ali a une durée de vie illimitée , aussi rengainez vos airs supérieurs.c’est miracle , et je m’en félicite , que je sois encore conscient et lucide à dix sept ans , et que je blablate sur la galère du net et des Proxy en plein centre de Tunis.



*



MOMO



Momo misère assis par terre

Dessine la lune.

Momo il rame elle lui bat l’âme

Comme une enclume.

Momo s’en fout et après tout

La terre est ronde.

Momo sourit face à la vie

Qui se débande.

Momo se signe face à sa ligne

De mort blanche.

Autant nous dire, la vie est dure

Même le dimanche.

Momo charrie les bouts de la nuit

Au fond des yeux.

Momo c’est sûr veut bien mourir

Dans un aveu.

Momo déconne la dose est bonne.

La crève aussi.

Momo assure faut en finir

Sans faire le tri.

Mais Momo s’en fout ça le rend fou.

Tout ce silence.

Putain de foule qui se défoule

Dans ses absences.

Momo qui jure ne plus jamais.

Vouloir aimer.

Momo perdu cherche dans la rue

Un peu d’bonté

Momo s’endort comme la mort

Mais sans la paix.

Momo le sait ça va durer

À tout jamais.

Momo douleur serre son cœur

A l’étouffer.

Momo frimeur un peu d’bonheur

Et puis passer.

Momo s’écoute dans la déroute

De l’habitude.

Momo qui chiale, il a trop mal

Dans cette servitude.

Momo je t’aime plus que moi-même

Dans ton délire.

Momo blasé tout s’est brisé

Sans avenir.

Momo mon pote grimpe la côte.

C’est bientôt la fin.

Momo frérot c’est pas très beau.

Tout ce chagrin.

Momo dessale l’ivresse du mal.

C’est bien trop con.

Momo notre histoire est un hasard.

De la raison.

Momo leurs cames saigne ton âme.

Sans détours

Momo normal ce qui t’ fait mal

C’est le manque d’amour.

LA TUNISIE ET SON POINT « G »





LA TUNISIE ET SON POINT « G »
PAR
BIJU



La consommation aveugle, tout dans la frime et le paraître, dans l'endettement et la prostitution de ses propres gènes a pour objet en Tunisie de falsifier, de pourrir les valeurs, c'est une arme terrible à la disposition du système et du régime qui en usent souvent dans le chantage et la terreur. Ce qui pourrait constituer un frein à cette consommation aliéné au toc et au sous développement, ce serait une réflexion pertinente sur ce qui constitue une véritable valeur propre à réveiller la nation tunisienne. L'intelligence commande de faire la part entre des fausses valeurs et des vraies valeurs, de faire la distinction entre l’illusion et le réel. Mais dans le système de la consommation maffieux imposé au pays par la dictature, il ne faut surtout pas éveiller la lucidité, son avènement sera la solution finale pour la dictature. Alors, comment tuer la lucidité encore et toujours plus pour maintenir le peuple tunisien dans son esclavagisme et sa totale perdition? En créant la confusion mentale, en laissant croire que la consommation est moralement bonne, satisfaisante et libre de tout reproche , qu'elle est une forme de liberté et de libre choix , que c'est un signe révélateur de l'état démocratique du pays. En récupérant toutes les critiques qui lui sont adressé pour en faire des slogans promotionnels supposés absoudre ce faux « miracle tunisien » de tous ses crimes.




L’homme postmoderne tunisien en particulier et arabe en général vit dans une telle immersion dans le monde de la consommation qu’il a bien du mal à voir ce qu’elle est, d’où il vient et surtout où il va, quoique pour des esprits même éclairés à la bougie, on peut facilement imaginer le gouffre et la catastrophe qui seront sa tombe, ou plutôt sa fosse commune. Il est jeté dedans dès l’enfance pieds et poings liés, sans aucune forme de déterminisme, de liberté, de libre choix, de rationalité et de jugements de valeur. Il vit dedans, sans distance, englué dans une représentation constamment entretenue par un conditionnement et une propagande scientifiques. Bref, consommer sans retenue et vivre perpétuellement la tête dans les nuages, le sourire béat de l’attentisme sur les lèvres , consommer ses droits autorisés par la dictature usurière comme un produit manufacturé, autorisé et répondant à ses seules normes monopolisatrices. Et surtout, ne jamais, au grand jamais, se poser de questions, se poser des questions c’est résister à l’instrumentalisation, c’est revendiquer son stature de citoyen, c’est remettre en question la survie même du système politique et culturel centralisateur donc forcément tyrannique.

*
L’opposition tunisienne dans sa majorité est bien déconnectée des réalités u pays. Il y a bien longtemps qu’intelligemment, il faut le reconnaître, que la dictature de ben Ali ne vante plus la satisfaction des besoins, ce qu’elle vise, c’est la satisfaction des désirs, ce qui est complètement différent. Un désir, cela n’existe que sous une forme psychique, dans la projection d’un fantasme et les tunisiens peuvent continuer de crever de toutes sortes de tares.La faim et l’ignorance en premier lieu qui commencent à travailler en profondeur toutes les couches de la société tunisienne, la faim pour la majorité des démunis, l’ignorance pour ces profiteurs qui dressent leurs propres potences. Par rapport au désir, les objets ne sont que des images, les symboles, d’une satisfaction qui va bien au-delà de leur possession. Ce sont les objets du désir qui sont des signes, les signes d’une aspiration qui a pris la forme d’une valeur que la dictature va exposer, illustrer, faire miroiter etc….. L’extrême habileté de la dictature donc a consisté à récupérer socialement les aspirations humaines des tunisiens pour les opposer à la vérité des objets consommables , c’est une prise d’otage totale par le chaos et l’enfermement qui déconnecte les individus de l’essentiel de leur existence et l’engagement social et citoyen, seuls capables de réguler d’une façon juste et humain leur présent et leur futur .


En Tunisie, il n’existe pas une concurrence loyale de l'offre dans le domaine politique, social ou économique. Dans les faits ,absolument, le régime dictatorial tend vers la concentration de tous les pouvoirs et la formation de monopoles qui éliminent toute concurrence, toute opposition, tout point de vue contraire, tout dialogue, tout débat, c’est une situation de non-vie à l’échelle d’un pays et d’une nation, qui sans elle, il mourra de sa belle mort.

La vérité des tunisiens avec tout ce que cela suppose de déterminisme, de démarches sociales et culturelles, celle du marché aussi, c'est-à-dire l’économie qui est le support principal de toute activité de progrès, nécessite de la transparence, de la liberté de mouvements, de la communication et de l'information.
En réalité,dans la Tunisie de ben Ali à cause des pratiques d'opacité et de l'inégalité dans l'accès à toute forme de citoyenneté, le tunisien ne peut rien choisir en connaissance de cause , même pas sa vie ou sa mort judiciarisées selon l’ordre et la loi particuliers émis par le fléau de Carthage ,et selon ses folles conceptions rétrogrades et barbares.
toutes les pratiques imposées aux véritables opérations de survie des tunisiens sont essentiellement guidées par la spéculation et la recherche du profit à court-terme. Les fluctuations des planifications sont erronées et tiennent des humeurs d’un ignare qui impose à tout un pays une sorte de roulette russe suicidaire, toujours irrationnelles, excessives, et soumises à la manipulation. Ces dérives criminelles sont destructrices, provoquant ruines et faillites dans la vie réelle des simples tunisiens, c'est-à-dire 90% de la population. Mais dans le même temps, elles sont aussi génératrices de profit pour les spéculateurs des clans maffieux du régime de ben Ali. Encore le principe des vases communicants…!

Les détournement et les spéculations de la dictature , encore une fois à tous les niveaux et dans tous les espaces de la société tunisienne, ne créent pas de richesses, car la valeur supposée créée par la propagande du régime , est toujours inférieure aux coût réel des ressources utilisées ou détruites, si on prend en compte le coût environnemental et humain, ainsi que le coût réel des matières premières non-renouvelables et l’endettement catastrophique de la Tunisie .


En Tunisie l’endettement à tout va, le crédit est en fait un dressage socio-économique systématique à soumission forcée et au calcul économique de générations de tunisiens qui autrement pourront échapper, au fil de leur subsistance, à la planification et à la stratégie des idéologues de la dictature et des spéculateurs du système qui sont les mêmes.

L’esthétique de la démerde




L’esthétique de la démerde

Par

Biju

La démerde est partie intégrante de notre vie quotidienne en Tunisie et elle accouche de la frime , de l'individualisme , de l'égoïsme , du refoulement et de l'enferment quasi psychiatrique , la taule virtuelle mais pourtant lancinante et étouffante où le dictature par sa nature existentialiste réussit à nous plonger corps et âme et subjections. Elle nous marginalise en "douceur" par les interdits , les limitations et les non-dit , mais toujours pressentis, de la vie humaine et peut-être plus encore des sociétés contemporaines toujours plus fluides et chaotiques , mais qui elles, elles possèdent des soupapes de sécurité et des sorties de secours , des échappatoires codifiés et légiférés,ces derniers bien entendu des conquêtes , tout ce qui nous sépare nous autres tunisiens des peuples dignes et libres .Combien de morts pour l'affirmation syndicale , les congés payés , la sécurité sociale , la retraite ect …en France ? Combien d'hommes et de français courageux qui ont imposé à l'horreur de l'exploitation et de l'oppression leur condition humaine et la nécessité de vérité, de justice, de droit et de respect, combien de LOUISE MICHELS, de JAURES ? Combien de supplicié au mur des fédérés ? Et combien de patriotes tunisiens assassinés par le colonialisme pour que les tunisiens^prenne leur destin en main ? Tous ces morts furent trahis, méprisés, calomniés par une barbarie de maffieux pire que le colonialisme.



La démerde en Tunisie est devenue un art de vie, de la poésie urbaine, un sport national qui des fois vire au crime. Nous la croisons au coin de la rue, dans la furie urbaine ou sociale, dans des situations imprévues ou absurdes de nos vies, dans le grand « flip » de la partouze démoniaque de ben Ali, nous la rencontrons maintenant et partout en nous-mêmes. Homo demens est parmi nous, et c'est être stupide , par un autre tour de passe- passe de la tyrannie ,dont toutes les combines et les trucage sont archi connus , que de nous croire raisonnables ou normaux, nous sommes en un très grand nombre déchus à l’embruns des suffisances.

Car la démerde en Tunisie est aussi la grand-peur d'une dictature toujours plus excluante où les charognards ont les yeux plus grands que le ventre.Même si presque chaque famille tunisienne, désormais, presque chaque groupe humain du pays recèle au moins une histoire vraiment dramatique, nous continuons de bâtir autour de ces questions de l'avoir , de l'apparence et de la démerde , manakiss il machnouk kan makilt ilhalwa, des garde-fous et produisons même des normes psychiques de plus en plus contraignantes pour serrer encore plus le noeud coulant , tout un peuple atteint du syndrome de Stockholm , c'est diabolique.je dirais en "intellectualisant" pour faire chier sa morve à cet idiot de RADICAL que ce nouveau formatage conformiste est lui-même pathogène, avec un ensemble de troubles liés à l'adaptation ou à son échec.Pourtant,il faut malgré tout croire que de plus en plus , on est quand même victime de nous-même ,que notre temps vécu loin ou en marge du système est aussi celui où la démerde est pensée comme un droit et comme une source pour questionner l'ordre du discours historique , qu'il soit national ou universel, bousculer le partage du bon sens et du raisonnable, et d'ouvrir de nouvelles perspectives et possibilités de vie où le sacrifice et le don de soi seront la seule dynamique de toute la nation.

À ce cloisonnement morbide qui est la rumeur , le fond sonore et l'horizon de la jeunesse tunisienne piquée au vif de la médiocrité et qui se la joue à son minable"NO FUTURE" à elle , comme si HABOUBA pourrait avoir autant de classe, de rigueur , de talent et d'exigence que les"SEX PISTOLS" , les « CLASCH » eux qui avaient tout , la liberté , la matière et l'amour , et qui n'avait jamais renoncé à l'honneur et à la rage de vivre , comme tous les jeunes des démocraties d'ailleurs . Il faut arrêter de se mentir et de cacher le soleil avec un tamis, contribuent largement à cette psychose généralisée les "créations artistiques et philosophiques" tunisiennes médiocrates et les seules visibles, cette indigeste propagande d’un népotisme furibard et ses sicaires, qui veulent nous donner l'impression qu'ils cherchent à percevoir et penser « autrement », alors qu'ils sont de misérables fonctionnaires du régime. Y contribuent aussi des pratiques différentes en bordure de la psychiatrie, de la politique ou de l'action culturelle, qui travaillent les représentations et l'ambiance de la cité subjective , un personnel politicien d'une opposition qui se regarde le nombril et qui crapahute aussi dans la démerde et le bricolage.Pourtant après tant d'années , nous sommes plus que mûrs pour comprendre , digérer et assimiler avec certitude notre réalité dans toutes ses limites , pour comprendre , décider et passer à autre chose que toutes nos expérimentations individuelles et collectives sont porteuses de nouvelles subjectivités et manières de vivre ensemble avec nos différences. Elles nous offrent des occasions de sortir de nous-mêmes, pour rencontrer l'altérité la plus concrète comme la virtualité la plus inouïe. Elles esquissent un espace, un territoire d'existence et des univers de valeurs pour sortir des impasses actuelles, nous accrocher au chaos et séparer la graine de l’ivraie.

Notre Tunisie qui semble s’uniformiser est travaillé par des minorités opprimées par leur bestialité et leur ignorance, des minorités oppressives pour avoir un minimum de chance de durer et d'exister, toujours agissantes ; la réflexion, la raison et le repos pour elles sont des situations mortelles, c'est pour cela que nous devons jamais croire ni à leur compromis ni à leur repentance. De tous temps, depuis "l'indépendance" le pouvoir, la richesse matérielle et les instruments légaux de la violence ont été détenus par ces minorités numériques qui plongent la société tunisienne corps et âme dans la minorité juridique.Pourtant quand on réfléchit bien au patriotisme et au stoïcisme de certains tunisiens , on peut constater qu'ils sont loin d'être des clones rayonnants de la pensée unique et ce sont eux qu’on doit pousser à rassembler , à prendre la tête de la résistance à cette dictature.Ces tunisiens travaillés par l’échec , démoralisés par les coups bas , dégoûtés par l’imposture , marginalisés par l’opportunisme sont légion en Tunisie. Ils résistent chacun dans son coin, fragmenté, sans trop savoir pourquoi. Sans doute l’homogène, par nature et par culture, nous ennuie-t-il profondément.

Une face cachée de désirs indécidables nous porte vers un autre espace d’énonciation collectif, vers une politique de l’assisté, une politique attentiste, passive et rétrograde qui nous mine et nous détruit bien plus que l’engrenage répressif de la dictature. A la différence de nos ancêtres frondeurs, réfractaires et disponibles dans la solidarité, nous n’avons plus envie de rassembler nos errements ainsi que nos dividendes dans un ensemble de forces révolutionnaires, alors on est pour longtemps encore des proies faciles à cette charogne de tyrannie édentée. Pourtant ce qui me déchire et me désole le plus, c’est que l’intensif dont certains tunisiens sont porteurs s’insinue et déstabilise aussi bien la subjectivité dominante que les manières traditionnelles de lutter, il suffit de s'ouvrir à la tolérance, au pragmatisme et à la vérité.

Une dernière chose, je suis de plus en plus convaincu que dans la Tunisie formatée ben Ali, on ne peut –être un homme libre qu’en prison ou six pieds sous terre.

MOUCH NORMAL

MOUCH NORMAL




http://jdumetz.free.fr/uploaded_images/nonpeur-740010.jpg


http://www.elkhadra.org/medium_1_entonnoir_magiquemp.2.jpg


MOUCH NORMAL

Par

Biju.


Ces derniers temps sont plus que difficiles pour l’opposition, pour la dictature aussi ?makkache…c’est le train train habituel. Mohammed Néjib Chabbi, désormais président d’honneur de la galerie farfouille PDP, s’est fait agresser par les voyous de la dictature, je me demande bien pourquoi ?si même dans le vulgaire passage à tabac , les vulgaires videurs du sinistére de l’intérieur commencent à prendre des initiatives, on n’en a pas fini avec les bavures, ces cons là deviennent un vrai problème pour les technocrates stratèges de Zinétron, ils n’arrêtent pas de se tirer des balles dans leurs pieds plats de chaouchs, d’ici que ces cons commencent à flinguer à tout va, même les plus fervent supporters de ben Ali ne seront pas à l’abri, et comme d’habitude et l’impunité, et l’illusion de la puissance, donnent toujours une suite d’ « idées »logiques aux cons, il ne serait pas étonnant qu’un jour prochain, espérant le plus proche possible, si on veut faire dans le gore, les rues tunisiennes se transformeront en far-West, avec ses bandits de grands chemin, les nôtres seront toujours sans honneur, armées jusqu’aux dents, et ses gangs organisés qui pensent expansion territoriale et part de marché, je ne crois pas que ces tarlouzes de Trabelsi, et encore moins les chochottes sahéliennes puissent faire le poids, devant les Ayari, les Jelassis et les Frechiche des bouges tunisiens. D’ailleurs au début de cet été à NASSEN, un différent sur un partage de Chira entre une grande bande de cette sous, sous préfecture d’un quartier mal famé de Nassen-Ben Arrouss, et une bande de KABBARIA, s’est réglé à coups de flingue à un kilomètre d’une caserne de la garde nationale, à la fin du raid et quand tout s’est calmé, les cognes sont venus arrêter les cadavres et les blessés resté sur le carreau pendant plus d’un heure, ils avaient même passé les menottes aux habitués de la mosquée du coin, croyant à un remake de la bataille de SOLIMAN ; il y’a eu exactement d’après le connard de OMDA du coin, deux morts et huit blessés, dont trois très graves. En fait il n’y’a aucune différence entre les droits communs qui tiennent le haut du pavé, le pays livré corps et bien aux barbots, qui règnent sur des fiefs interdits à toute force publique, ces cons de flics sont plus courageux quand ils détruisent les vies de démocrates tunisiens pacifistes, ces connards en uniforme font dans leurs frocs, officiers et hommes de troupe, quand il s’agit de faire la chasse aux dealers, aux maquereaux, aux milliers de bureaux de change de devises ambulants et clandestins, au trafic d’alcool qui fonctionne 24 heures sur 24, dans des gargotes, ou la plus part du temps à même dans la rue, dans les coffres de voitures trafiqués et sans plaques, souvent protégés par des caïds du régime et du parti unique, qui prennent un pourcentage d’impunité au passage. Bref, les honnêtes gens en Tunisie rase les murs coincé entre une dictature policière qui leur interdise le travail civique ou politique, et un banditisme de plus en plus envahissant qui se confond des fois avec l’appareil dictatorial à qui il rend de menus services, les agressions dont est victime chaque fois le docteur MARZOUKI sont leurs œuvres, pédérastes formés à la dure dans les taules tunisiennes, la technique du « tbaabiss » et de l’humiliation sexuel, dans un pays machiste comme la Tunisie, ne les gène pas du tout, ces salopes perverties croient pouvoir abaisser l’esprit des grands hommes au niveau de leur trou de balle, vraiment l’ordure se sublime dans l’ordure et la dictature de ben Ali est une œuvre d’art dans ce domaine. Oui tout travail politique, civique, citoyen est considéré comme un crime abject dans la folie de ben Ali, ce travail qui est à même de protéger les tunisiens contre la tentation de la facilité et l’argent facile, toujours sale, contre la haine de soi et l’éloge de la force brutale, contre les bas-instincts de la barbarie et le grand banditisme, pratiqués souvent par des malheureux qui ne connaissent absolument rien des notions humanistes et valorisantes, comme la valeur travail, la réussite , l’ambition, le bonheur simple, l’ambition, la rigueur, l’amour des autres ect…ALLAH LA YARHMEK YA BOURGUIBA, idem pour ce chacal de ben Ali et sa clique de charognards. Quand à l’opposition… ya madrassati , c’est souvent, à part quelques ilots de sérénité, très rares pour être vraiment efficace, le reste, l’affaire de l’ AISPP (Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques), vient de nous en donner un bien triste aperçu, le reste vivote dans sa suffisance, plus que jamais, le copinage, le clanisme, l’intolérance fait force de loi dans ce milieu de parasites, qui n’a aucune rigueur, ni sens de la perspective et du courage, plus que jamais le clanisme s’impose avec son lot de reniements, de trahisons et de médiocrités, la plus part d’entre eux se passent les plats, censurent , ignorent et diffament ceux qui n’acceptent pas leur maffieuse Omerta et confondent la franchise, la passion et l’irrespect, moi et mes amis , le seul respect qu’on doit à ce petit corps constitué de nervis, le seul respect est d’être nous même, d’écrire et de dire ce que l’on pense, il n’y’aucune chapelle intouchable, c’est le droit de chacun d’entre nous, durement acquis, à la liberté de dire et de faire, de penser, de se tromper, d’être subjectif aussi, merde à Vauban, merde à BOURG ERROUMI, merde à la dictature et merde aux egos de l’imposture. C’est uniquement cette liberté d’être irrespectueux, irrévérencieux qui nous oblige, elle nous oblige à ne pas déserter, alors que nous avons les moyens de tourner le dos à notre patrie, et à tous ces cons parvenus sans avoir à en rougir. Les jeunes tunisiens qui perdent souvent leur temps dans cette morose opposition, manquent de respect au codes hypocrites des vieilles lunes, c’est tout juste parce que les vieux combattants embourgeoisés manquent de dignité. En somme, il n’y a de jeunes impertinents tout simplement que parce qu’il y a des vieux crétins dans cette opposition tunisienne, c’est aussi simple que cela, et de plus en plus, il ne faut pas s’étonner que beaucoup aillent vivre leur vie , n’importe où et à n’importe quel prix.


Il faut donc croire que si le nombre de jeunes impertinents augmente, c’est parce que le nombre de vieux crétins augmente aussi, et cela est aussi dramatique que la répression de la dictature. A moins que la population de chacune des deux espèces soit constante, mais que les seconds fassent plus de bruit que les premiers.

Auprés de Dieu, ils ne sont pas morts.






Auprés de Dieu, ils ne sont pas morts.

Par

Biju.



La mort d’OMAR dans la lointaine et complexe SOMALIE a été douloureusement ressentie en TUNISIE. J’ai eu l’occasion ces derniers jours d’en parler avec plusieurs amis résident au Bled où je passe mes vacances. La dictature bien sûr jubile sur l’air de « on vous l’a bien dit », « on avait raison de réprimer les « terroristes de JARJISS », salauds d’assassins, ignobles assassins faiseurs de cadavres et de zombis. Malheureusement ce n’est pas seulement les sicaires de ben Ali qui nous chantent cette chanson, dans leurs torchons de propagande, mais beaucoup de « branleurs », d’opportunistes abrutis se donnent a cœur joie dans ce genre de morbides spéculations, et on diabolise l’événement à tire larigot en jettent en pâture a l’ignominie et la bassesse, tout ce que la Tunisie , le monde arabe et le monde tout court compte de prés ou de loin, d’islamistes, de musulmans ou même de simples démocrates qui luttent pour les droits civiques, et qui ne conçoivent pas la démocratie sans la participation de la majorité des individus qui se reconnaissent en elle, et respectent ses fondamentaux, qu’ils soient de gauche, de droite, du centre, communistes, islamistes, agnostiques ou enculeurs de mouches.
Les jeunes de SOLIMAN sont morts au combat, OMAR est mort en SOMALIE volontaire pour des oeuvres caricatives selon ses proches, ses compagnons sont prisonniers de la soldatesque Ethiopienne, des dizaines de jeunes tunisiens meurent chaque années de drogues, de violences, de « hargua », sur les routes par excès d’alcool , dans le doute par un trop plein de manque d’amour et de tendresse, d’humanité, et de rage de survivre dans la TUNISIE diabolique de ben Ali, cette camisole de force pour un peuple poussé a la folie et au désespoir. Tous ces morts sont des morts innocents de toute injustice, tous ces morts, moi, je les réclame à cette dictature barbare, qui pousse tous ces jeunes dans la haine d’eux-mêmes, OMAR comme tous ses frères morts et nous survivants, nous ne demandons que de vivre, chez nous, ou ailleurs, dans l’idée et la certitude que notre Tunisie est libre, ouverte , tolérante et juste,cette certitude qui nous peut que pousser les tunisiens a l’excellence, a la tolérance, a la liberté, a l’affirmation du droit et de la justice, a son amour, a son recours et au progrès.
Plus que le crime, Ben Ali et son système sont des pousse-au-crime, ce sont les seuls et uniques coupables et avec préméditation, ces salauds entretiennent le feu dans les forges de la mort, d’où sortiront de plus en plus de nouveaux tunisiens qui n’auront d’autres horizons que le mépris de la vie.
Paix a OMAR et a tous les autres et ceux a venir, qu’ils reposent en paix, les criminels qui ont brûlé leur innocence et leur jeunesse diffament encore et pour longtemps la TUNISIE.

*******************************






RACHED:
J'avais connu l'espace d'une journée cette homme que j'avais rencontré à l'infermerie pénitentiére.J'étais un peu plus âgé que lui et pourtant je fus frappé par sa lucidé et sa gentillesse, il était trés étonné de parler avec un franco-tunisien, et s'étonnait que je vivais en Tunisie, et surtout qu'un ancien éléve de la terminale S de mutuelleville, l'école de la mission française soit un musulman pratiquant.Que Dieu le bénisse en son saint paradis, nous sommes qq uns ici en Tunisie à l'avoir connu et sommes en état de choc par sa mort, mais nous sommes à Dieu et c'est à lui que nous appartenons, qu'ALLAH de sa trés haute miséricorde protége ses compagnons.
*******************
DECES D’OMAR CHLENDI





Omar a été détruit par le système carcéral Tunisien !

Après sa libération, il n’a pas pu s’intégrer dans une vie « dite normale » !

Il a voulu se retrouver et donner un sens à son existence en ayant le courage de s’engager bénévolement auprès d’une Association Humanitaire pour aider et soigner les blessés et les personnes dans la misère dans un Pays de pauvreté et en guerre, la Somalie, où meurent chaque jour des centaines d’innocents !

Omar me disait : « …nous autres Européens avons beaucoup de chance de vivre dans un Pays tel que le nôtre car en Somalie, les gens meurent d’une misère épouvantable ou sous les balles de la guerre… ! « ….je suis heureux de pouvoir aider les gens… »

En voulant donner un sens à sa vie et aider plus malheureux que lui, en voulant sauver des tas de personnes, il a payé un lourd tribut en y laissant sa vie.

Il est tombé sous les balles des Armées occupant le Pays..

La personne ayant vécu auprès d’Omar les derniers instants de sa vie, m’a rapporté le témoignage suivant : « Cela a été un honneur pour moi d’avoir connu ce grand homme plein de courage et d’humanité.
Il était très instruit et d’un grand respect envers les autres.
Je me souviendrai toute ma vie de cet homme, « il restera gravé dans ma mémoire à jamais ».

Ainsi s’achève le destin de mon fils

De là haut, Omar prie pour que la paix revienne dans tous ces Pays en guerre et que tous les gens mangent à leur faim, c’était certainement son plus grand souhait.

Térésa Chopin
***********************
Que faisait l’internaute de Zarzis tué en Somalie ?


Omar Chlendi, l’un des six « internautes de Zarzis » détenus entre février 2003 et février 2006 et pour la libération desquels plusieurs organisations humanitaires internationales avaient fait campagne, a été tué en Somalie.

À Tunis, on estime qu’il était parti dans ce pays pour combattre au côté d’éléments liés à al-Qaïda. On rappelle qu’en 2004 un tribunal tunisien avait reconnu les six « internautes de Zarzis », dont Chlendi, coupables d’avoir téléchargé sur un site Web un mode d’emploi pour la fabrication d’explosifs.

C’est la mère de Chlendi, Teresa Chopin, qui a récemment pris connaissance des circonstances de la mort de son fils en février 2007. Il tentait de s’enfuir vers le Kenya quand il a été tué lors d’une embuscade tendue par l’armée éthiopienne. Laquelle est intervenue en Somalie, comme on le sait, pour appuyer le « gouvernement provisoire » contre les « Tribunaux islamistes ».

Trois compagnons tunisiens de l’internaute auraient été faits prisonniers. Après sa sortie de prison en février 2006, Chlendi avait quitté la Tunisie et s’était rendu en France où il se trouvait encore en juin 2006. Depuis, on avait perdu sa trace.

(Source : « Jeune Afrique » (Magazine hebdomadaire – France), N° 2430 du 5 au 11 août 2007)

LIZERBOU Métou.









LIZERBOU Métou.

Par

BIJU



J’ai lu pas mal de penseurs arabisants et autres torturés, bizarre beaucoup d’entre eux revendiquent haut et fort leur orientalisme et leur homosexualité , des comme Lawrence d’Arabie , Jean Genet , Proust et pas mal d’autres , à croire que s’ils n’étaient pas homos , ils seraient des cons finis , or des homos cons , tu en as autant que chez les hétéros , des racistes ,des nazis et des sionistes ce qui est la même chose , des sanguinaires , des vicieux , des tueurs en série et des violeurs aussi , la connerie et les tares décadentes et monstrueuses , sont les choses les mieux partagées par le genre humain.

Ce sont de curieux personnages , ces penseurs et ces écrivains arabophiles qui me parlent souvent dans les deux perceptions , de bien curieux personnages , ni tristes vraiment , ni moroses ni émasculés, de vrais barges , d’authentiques joueurs.Genet par exemple , à peine assis il fait monter les enchères :nos ancêtres n’ont fait et dit que des conneries.Et d’affirmer le doigt sur la braguette que le crime et la taule constituent le seul moyen de connaître la vérité.Beauté de la rhétorique.Puis rapplique Proust qui conteste toute approche scientifique de la connaissance.Après quoi , c’est au tour de Lawrence d’Arabie d’abattre son jeu : » je plonge mon regard dans mon bol de thé , je ne vois rien.Quel est mon avenir ? »Et enfin survient Simone la gentille organisatrice de l’île de LESBOS qui proclame l’absurdité de toute existence , hors du karma de son deuxième sexe.

J’adore ces gens, ils ébranlent les certitudes et les préjugés sur notre monde arabe, mais d’avoir pensé de la sorte leur a-t-il évité la migraine comme dirait le grand Charles ? Le jaunissement et le tartre sur les chicots ?

Quand vous prenez ce genre de pékins et que vous les opposez aux figures que je vois déambuler dans les rues tunisiennes, ou celles de toutes les autres rues arabes, ou gameler dans les cafés pleins à craquer des villes tunisiennes ou dans toutes les autres villes arabes , ou parader à la télé 7 somnifère , la différence me parait si gigantesque que quelque chose se déchire en moi, comme si l’on me décrochait des coups de lattes cloutées dans le palpitant.Quand aurions nous le courage et la volonté lucide de décoller ?



En vérité , ce n’est pas encore aujourd’hui que je prendrais ma carte dans un parti politique tunisien.Je ne suis pas timbré comme dirait le grand Charles , bien que je ne sois pas non plus dans la norme imbécile qui prétend à la perfection , qui la ramène dans tous les sens et qui n’a pas des……pour vraiment s’engager.Il se peut même que j’aie une araignée au plafond , comme tous les jeunes tunisiens qui ont toujours bien vécus et dans une société plus qu’apaisée dans ses valeurs fondamentales , malgré toutes les vicissitudes qui la traversent , mais qui ne sont absolument rien à côté de l’enfer tunisien.Reste que demain il fera encore jour sur le monde c’est ma seule certitude et que 15 heures de l’après midi sonneront sans aucun putain de décalage , ma copine arrivera à l’aéroport de Tunis - Carthage.CeLa fait depuis quelques jours ,que pour mézigue , tous les jours c’est 15h à l’aéroport de Tunis –Carthage et que le reste du décor me passe par-dessus la tête.Sur ce , je vais aller me pieuter , j’ai du pot aucun mariage en vue cette nuit , ni de youyou , ni de cris de joie ? De désespoir ? va savoir dans la tactique des fausses pistes les tunisiens sont devenus plus mastocs que les apaches , sacrée morte saison qui dure depuis cinquante piges , je vais pieuter sous le puissant ventilateur qui règle leurs comptes aux patrouilles de chasse des moustiques tunisiens , sans déconner , quand ces bestioles arrivent en force, elles réussissent à me transporter moi et mon matelas dans un coin tranquille pour eux et me régler mon compte , mon vieux est vraiment fou de posséder cette « senia »à Mornag , j’arrive plus à mon passer ,tellement je l’ai dans la peau, à Paris je suis des fois tenté , par son manque , d’aller dormir à la belle étoile au parc de Belleville.Je vais me pieuter , les rasoirs que j’ai sur l’âme pourront continuer à labourer mes cauchemars , mon impuissance et mes chimères , plus RIEN ne peut plus m’arriver , demain mon amour arrive , et je terminerais mes vacances idiot et camé comme tous les autres.

*******

Tiens un petit plaisir pour mes fans , un article splendide du grand , très grand dessinateur REISER qu’il avait envoyé à mon vieux , cet article se trouvait dans les papiers de ce dernier , je sais qu’il ne m’en voudra pas de partager cette merveille avec vous tous.





LES RICHES ET LES PAUVRES

Par

REISER.



Quand les riches mangeaient du poulet tous les jours , c’était du luxe ; quand les pauvres mangent du poulet aux hormones tous les jours c’est dégueulasse.Quand les riches avaient une auto , c’était un événement ; quand les pauvres ont une auto , c’est une calamité.Quand les riches allaient aux bains de mer , c’était une curiosité ; quand les pauvres vont aux bains de mer , c’est une invasion .Quand les riches se droguaient , c’était pittoresque ; quand les pauvres se droguent c’est un fléau national.Quand les riches prenaient l’avion , c’était prestigieux ; quand les pauvres prennent l’avion , c’est la cohue.Quand les riches font du ski , c’est sublime ; quand les pauvres font du ski , c’est bassement commercial.Quand les riches sont riches , ils ont de la classe ; quand les pauvres sont riches , c’est des « parvenus »

Moralité :

_Pour les riches :

Il faut museler tous les pauvres pour qu’ils ne nous copient plus.





_pour les pauvres :

Il faut tuer tous les riches, comme ça, on n’aura plus envie de les copier.



AUX DERNIERES NOUVELLES ON EN EST TOUJOURS LA.





Le mécanisme qui crée les riches et les pauvres est le même que celui qui fait tourner les atomes : un atome, une molécule, une cellule.

Donc- un être vivant, une structure sociale.des riches et des pauvres, des pauvres qui veulent imiter les riches, des riches qui veulent épater les pauvres.



Les pauvres restent à la maison.

-------------------------------Les riches partent en vacances.

Les pauvres partent en vacances.

-------------------------------Les riches partent sur la côte d’azur.

Les pauvres vont sur la côte d’azur.

------------------------------------Les riches vont au Maroc.

Les pauvres vont au Maroc.

------------------------------Les riches vont au Kenya.

Les pauvres iront au Kenya.

------------------------------Les riches feront le tour du monde.

Les pauvres feront le tour du monde.

------------------------------------Les riches feront deux fois le tour du monde.

Les pauvres aussi.

-----------------------------------Les riches feront quatre fois le tour du monde.

Les pauvres aussi.

-----------------------------------les riches 20 fois

Les pauvres aussi.

ECT…ECT…



Vous avez vu ? conclusion.le jour , où les riches cesseront d’épater les pauvres, les pauvres d’imiter les riches, sera aussi important que le jour où les atomes ne tourneront plus rond.faut pas désespérer quand même !!!!



Les riches bronzent, les pauvres attrapent des coups de soleil ; quand les riches vont loin en bateau, ils gagnent des coupes ; quand les pauvres vont loin ils se font engueuler par les C.R.S. Les riches ont plein de place, les pauvres ont plein de gosses.Les gosses de riches apprennent une langue étrangère, les gosses de pauvres vomissent en voiture.Quand il pleut le gazon des riches est plus beau , quand il pleut le gazon des pauvres est un tas de boue.Et en plus de tout ça…après les vacances , les riches sont encore plus riches , et les pauvres encore plus pauvres.

الأربعاء، جويلية 11، 2007

EN ATTANDANT LA DEUXIEME REPUBLIQUE



EN ATTANDANT LA DEUXIEME REPUBLIQUE
Par
Biju

En ces temps de retour du primaire dans notre très chère Tunisie à genoux toute, le dogmatisme est aisé, la forfaiture aussi, ne parlons pas de l’attentisme et de l’incompétence, les tunisiens lucides, avec la rage au con, toujours, l’aller retour à l’abreuvoir et rebelote, s’en battent les or teilles , désormais c’est cause à mon cul, le grabataire, ma tête est malade, le seul respect qui m’oblige à ton endroit , ce n’est ni ton âge, ni ton cv et encore moins ta posture, ce qui m’oblige c’est ton engagement, puisque tu te proposes, alors dispose à plein tube de la vraie vie d’un opposant qui se respecte, et fais gaffe à ta gueule, je te colle à l’insomnie. C’est dingue la rouille, à force cela donne à croire que désormais l’intelligence est du côté de la dictature, par manque de combattants ?Je ne le crois pas, c’est juste parce que ceux qui prétendent se lever face à ben Ali, lui foutre un gigantesque ulcère, lui donner la berlue et plus encore la gale, l’obliger à la diarrhée, à la claustrophobie, aux hémorroïdes des primaires et des lâches, comme il est le cocu de la vie, ces mecs là, c’est juste qu’ils sont en déroute totale, mais certains d’entre eux, les plus nuls et les plus médiocres comme d’habitude, possèdent encore un pouvoir de nuisance qui me donne envie de gerber, un pouvoir malsain qui ne s’exprime dans toute sa splendeur, dans le rayonnement de ses désespérantes énergies, que face aux militants démocratiques de tout bord qui piaffent aux portillons, à mort les dinosaures diraient certains venteux en tirant dans le tas à l’arquebuse de leur misère, quand il faut au contraire avoir la diabolique précision du sniper, un CHAMMERI ne vaudra jamais un cri de colère d’un MARZOUKI, d’un ZOUARI, d’un Mania, d’un beaucoup de monde heureusement pour ma pomme, ils ne sont pas tous pourris, gelés, loin de là, pas tous loin de là à braire à la lune de OMAR KHAYYEM, le vrai je dis, parce que le factice, ce n’est pas mal non plus, s’il perd cette mauvaise habitude de flagorneur, dans son cas ce qu’il appelle fidélité, c’est juste de la cécité…mais bon le poulailler aussi a besoin d’un fou du roi, même si le soi-disant roi est mort, qu’il repose en paix, surtout que les hypocrites et les lâches le laissent se reposer en paix, et que le dingue continue à faire la toupie pour une petite clique de camés à l’extrême onction, faut quand même pas pousser le bouchon un peu trop loin, un et un feront toujours deux, partout, même chez nos cons sur mesure, je ne suis pas un aliéné à l’absinthe moi, pas comme ces travers de porcs qui couchent avec le cadavre de Trotski, la momie de STALINE, les poils de barbe de GANNOUCHI , l’ongle incarné de KHOMEINY ou le rot de SHARON, mais ceux les plus nombreux d’entre eux, de ces opposants oxymores, qui sont devenus de véritable rentiers de la contestation et de la chose publique, devant la tâche et le dos au mur, car maintenant il faut FAIRE et surtout arrêter de jacter, il n’y’a plus rien à dire, ben Ali règne…c’est plus qu’une réalité c’est un jugement de valeur, alors il ne nous reste plus rien et aucune autre porte de sortie que celle d’en finir avec lui pour de bon, c’est la lutte finale, lui ou nous, c’est en conquérant la rue que nous finirons par conquérir les âmes, Marzouki et quelques autres avaient bien raison, les militants se font tabasser et vont en taule pour rien, autant faire tout ce toutim pour quelques choses de positif, qui obéissent à une stratégie et des mots, c’est tout ce qui nous reste à faire en Tunisie, et partout dans le monde où un bastion de la dictature existe, si ceux qui prétendent à cor et à cri les tenants et les aboutissant de toute forme d’opposition tunisienne à la dictature et qu’on voit parader à gauche et à droite ne le font pas et illico presto, c’est et cela sera de plus en plus la bérézina totale avec eux. On rentre de pleins pieds dans l’ère du mou pour le chat, le renoncement facilitée, la nuance harcelée et le sang-froid assassiné au profit des emportements empaquetés. Le cirque politique de l’opposition tunisienne, qui nous dégoûte trop souvent par ses propres inconvenances rhétoriques, s’arrange volontiers avec la critique médiocre et l’exposition permanente de petites ordonnances du prêt-à-penser, qui, sitôt contresignés sans aucun souci de l’histoire et de l’héritage, deviennent paroles d’évangile plutôt parole de livre rouge, ou parole du Coran, ou les versets sataniques, ou les pensées profonde de ABDELWAHAB. Peu échappent à ce messianisme théorique qui n’en finit plus d’inaugurer les chrysanthèmes de la mort annoncée de la dictature, alors que notre mort à nous les tunisiens ne touchera à sa fin qu’à la fin de notre vie sous la dictature, toutes les archives déballées sur la place publique, et que cette superbe putain de république enfante enfin d’une eau de jouvence où s’abreuvent , nos frères, tous les êtres humains dignes de ce nom, sauf les tunisiens et les arabes :la justice. Voilà où nous en sommes dans cette furie MOUCH NORMAL, plus de place à l’interrogation, au doute, au débat, au dialogue, à la conquête des Aliens de la masse, cette plèbe de putes et de moutons tenue en laisse de l’ignorance, méprisée par les cons d’un dépit amoureux de cocus, envoyez la purée, les missives des cancres , le bon mot estampillé de cette opposition sans adresse ne remplacera jamais la vision.

J’ai l’impression de vieillir et de tourner en rond, j’écris pour des aveugles, la cécité du cœur il n’y’a pas pire, sauf peut-être, l’opposition tunisienne, pas toute hein, ceux pour qui, les paradoxes ne leur sont même plus visibles. Celui-ci par exemple, la Tunisie, Dieu merci n’a jamais été aussi complexe, je prétends, mais, comme par enchantement, avec l’insolence et le non conformisme venus, notre incertitude, souvent mère des désirs, serait coupable de mauvaises mœurs, de trahisons, et les coups bas, fils des pulsions, des pratiques communément admises par la réaction tunisienne. Voici venu qu’il nous est impossible d’accepter, le triomphe en trompe-l’œil de la scène publique. Les stratèges des arrière-pensées. Les boutiquiers des petits salons.

Désespérance. Mais quel est donc cette opposition pays où trônent jusqu’à l’overdose des bonimenteurs sûrs de leur pérennité, et où les loosers et les arrogants s’emploient à tenir à distance ceux qui remettent en cause l’ordonnancement de ce show indigne ? Pour ce qui nous concerne, à la vue de ces guignols qui insultent la raison et l’intelligence des tunisiens, la contradiction majeure ne tient pas seulement à l’incroyable conjonction du sensible et du suprasensible qui nous retourne comme une crêpe, non, c’est aussi que nous nous sentons menacés en nous-mêmes, malgré nos propres vécus justement, et notre vigilance jusqu’ à boutiste. Etre sûr n’étant plus à notre mode, nous voudrions être dans le doute. Bien commode addiction à l’ère ambiante diront les moroses, mais qu’importe à partir que nous sommes prêts à payer le prix pour cela, les générations tunisiennes éveillées d’aujourd’hui n’ont aucun sens du commerce et de la compromission, ce qu’ils veulent c’est tout simplement vivre sans tabous, et la dictature est la source de tous les tabous qui épuisent nos petites vies.

الاثنين، جوان 11، 2007

1,2,3.....SOLEIL!!!

Je suis tunisien né en France. Je suis tunisien, Je suis aussi français quoi de plus normal en somme. Je suis entièrement et complètement binational et j'emmerde les cons, entre autre les cons de frileux de la pauvre blogosphère tunisienne, celle de Tunis et celle de l'exil, oui surtout celle qui pratique la langue de bois sur une dimension olympique, oui j'emmerde vertement sans aucune règle de calculs les moroses français et tunisiens , le pape, les enturbannés, les fanatiques et les chochottes, ben Ali, toute la ligue arabe et Sarko en même temps, voilà bande de tarés, moi j'appartiens au clan de ceux qui n'attendent rien de l'ignorance et de la ringardise, je suis un prétentieux et je suis une bande à moi tout seul tendance RINTINTIN. Mille fois OUI!!Je me reconnais dans cette identité paradoxale qui est la mienne. Je ne me suis jamais senti un immigré dans ce pays où je suis né par désir et ou je suis resté par amour de la liberté, à travers ça, ces petites choses simples qui sont difficiles bien entendu comme toutes les choses simples à comprendre, je voudrais les voir dans une Tunisie démocratique, j'irais y finir ma vie et je ne laisserais jamais les cons tranquilles, c'est comme ça, c'est un choix de vie, je le dois à tous les tunisiens qui valent la peine et je suis sûr qu'ils existent par milliers, comme la plus part des amis qui y sont malgré tout dans cette Tunisie matérielle, ou virtuelle et rêvée, je ferais tout mon possible pour éviter à mort les cons, et dans la connerie celui qui me parlera de relativité est un irresponsable, c'est quand même de la mort d'un pays et de son esprit millénaire qu'il s'agit. Je suis binational et cela ne m'a jamais posé de problème, enfin pour ce qui est des racistes, j'ai seulement été moi, toujours moi sans repli, sans baisser la tête, sans me prostituer comme Sarko, Macias et toute cette clique de sionistes thuriféraires, je vis sur l'aile du temps et je n'en n'ai rien à foutre de risquer ma peau, alors la survie de mon site ou mon blog c'est du mou pour le chat, passez votre chemin il n'y'a rien à voir, pour vous abrutir allez jeter un coup d'œil sur les blogs tunisiens, la plus part d'entre eux sont des justification extra judiciaire de la dictature de ben ALI .

Rien n'est linaire, tout est clair comme l'eau de jouvence. On agit sur les choses et les choses agissent sur nous, pourquoi donc, nous qui sommes privilégiés, nous qui ne manquons de rien, nous militons contre la dictature de BEN ALI, DITES MOI ? C’est peut-être aussi, sûrement, parce que nous vivons intensément cette France des valeurs humanistes, à fond la caisse et de l'intérieur, sans baisser le froc, sans cracher dans la soupe et sans modération. Toute dynamique est dans la complexité disait quelqu'un que j'adore. Tout se tient…J'ai beaucoup reçu de ce pays, mon mien de douce France, mais j'ai aussi énormément donné sans compter à ses varices, quoi? Le fait de porter haut ses valeurs fondamentales, lesquelles???Mais celle de ne pas accepter l'arbitraire et de me battre contre la dictature de BEN ALI entre autre et mon abonnement au stade de France. Cela n'a rien à voir avec la France ?Creuse un peu ma fureur candide, tu te rendras compte que c'est une des sources de tout l'amour que j'ai pour la Tunisie et qui me bouffe les tripes, cet amour depuis le premier cri avait pollué mon âme et puis les bancs de l'école, et puis la rue, et puis les autres, et puis tout simplement la vie, ici toujours là-bas bordel, une des seules choses qui me fait pleurer, avec les chansons de maman qui est une vulgaire immigrée et qui vous emmerde.

On ne quitte pas un amour pour devenir exilé qu'elle me dit de sa bouche nacrée de quinze siècles d'âge. On quitte un amour parce que vivre sur sa seule vérité et ses passions devient un jour impossible quelles qu'en soient les raisons…et toutes les raisons sont respectables et même l'absence de raison. on ne choisit de devenir étranger, exilé et dépité dans un autre pays .On part, on fuit une réalité, on rêve d'un autre avenir, je comprends cette tristesse qui creusent les rides de tous ceux que j'admire et que j'aime, papa, KARKER, MANAÏ,SADRI ect...sans compter les exilés de l'intérieur, pire encore,, ZOUARI, JEBALI, MARZOUKI, YAHYAOUIect.. . Car chaque exil est un renoncement et le prix à la longue en est trop cher, un seul choix. Vivre tiraillé. En lutte.

FRAGMENTS


Il ne faut pas chercher à connaitre, à trouver la cause, à essayer de comprendre pour mieux combattre le mal , à trouver la ou les causes et les désigner, les causes du terrorisme car, là, plus que partout ailleurs les effets de ce mal ont une cause justement messieurs les blaireaux , en Tunisie et partout ailleurs, on ne se fait pas sauter le caisson et tuer les autres pour le plaisir, pour certains gauchistes et autres réactionnaires tunisiens, les doigts dans le nez, le joint au bec, le foie chez la radicale cirrhose, les doigts des pieds en éventail, le derche en élévation et le groin plongé dans les nouba de tous les râteliers, essayer de comprendre, d’analyser cette catastrophe et désigner les maux endémiques de la société tunisienne, que sont la pauvreté , la spéculation, le manque total de justice, de vérité et de libertés, ces calamités « humaines » , messieurs les usuriers du temps perdu et celui à perdre dans la branlette thérapeutique à tirer des plans sur la comète en ignorant l’intime conviction collective de la majorité des tunisiens qui stoïquement depuis belle lurette suent le sang sous le harnais de la dictature de ben Ali, à qui sans honte, avec toute la prétention des caves, vous reconnaissez quelques vertus et la meilleure d’entre elles, celle de l’éradication des islamistes tunisiens qui vous en foutu depuis toujours une cuisante pâtée, une branlée sans nom. Les islamistes tunisiens avec leur défauts comme avec leurs qualités, et Dieu sait que leurs défaut avaient depuis longtemps pris le pas sur leurs qualités, mais ce n’est pas une raison pour jeter le bébé avec l’eau du bain, pour se jeter comme vous le faites dans les bras de EN ALI qui vous vomit, beaucoup de démocrates tunisiens géniaux qui eux sont plus représentatifs que vous, comme AHMED MANAÏ, MARZOUKI, YAHYAOUI ont toujours insisté et amené les islamistes tunisiens à la raison, à la réforme et à la démocratie grâce entre autre, aussi, à la clairvoyance surtout d’islamistes tunisiens comme SI SALAH KARKER, ZOUARI, JEBALI ect…Toutes ces calamités endémiques qui tuent et irradient la nation tunisienne sont le fait de la dictature de ben Ali, pour vous dénoncer et refuser ces calamités, c’est excuser le terrorisme, pauvres ignares et sherpas de la misère humaine, vous êtes des dinosaures et en tant que tels votre place est tout simplement dans la poubelle qui déborde de notre pauvre histoire nationale. Ce genre de diabolisation qui sont le fait d’ittajdid, CHARFI, les femmes démocrates et CIE sont la preuve si besoin en est, que certains parasites qui se disent opposition tunisienne ne sont en fait que des thuriféraires en demande de collaboration permanente avec un régime qui saigne la Tunisie à mort, ils avaient collaboré avec lui pendant le putsch de la honte, ils furent renvoyés à leurs chères études par un plus voyou qu’eux, mais ils ne désespèrent pas de rerentrer dans ses bonnes et maléfiques grâces. Voilà le discours dominant sur le terrorisme chez les parasites et les salonards de la gauche munichoise tunisienne. Pour eux la violence politique chez les jeunes tunisiens , sa cause n’est pas en premier lieu et même totalement le régime dictatorial de ben Ali, mais je ne sais quel stratégie et complot Nahdaouis, c’est faire trop d’honneur au groupuscule finissant de l’ »émir » GANNOUCHI qu’affirmer cela, et que dire alors des suicidaires de la « hargua » qui crèvent par dizaine en traversant les mers et les frontières, ils le font pourquoi, par plaisir ?Quelle est la cause de leur désir de quitter la Tunisie, à n’importe quel prix et malheureusement presque toujours au prix de leur vie, le paradis de ben Ali ?la gauche LAVALISTE tunisienne est dans l’abdication de la pensée, elle est dans l’alliance objective avec les stratégies de désinformations de la dictature concernant toute forme de déviance de la société tunisienne , elles sont toutes les deux, mine de rien, les causes premières de ces déviances et ces violences antisociale des jeunes tunisiens . Ses crimes contre la nation tunisienne à une autre échelle que celui de la dictature , dans une autre forme de dialectique tient de cette abdication de la pensée qui fait un grand mal à l’esprit critique tunisien pragmatique et équitable, sert d’alibi à un pouvoir barbare et sape le travail des démocrates tunisiens patriotes et lisibles.

Expliquer, chercher à comprendre le phénomène du terrorisme , dénoncer ses causes qui sont en Tunisie encore une fois, pathogènes, tellement la dictature détruit la raison et le bon sens d’une population laminée par l’horreur, l’incertitude et le désespoir du lendemain, n’est pas consubstantiellement l’excuser , bien au contraire, c’est s’en prévenir et mettre l’horreur que ce soit celle du terrorisme ou de sa seule source, la dictature de ben Ali, devant le fait accompli.

Pour ALHIWAR et tous les recalés de cette gauche nostalgique et stalinienne qui se tient dans un mouchoir de poche dans les partis collaborationnistes du PCT tunisien, ETTAJDID , les femmes démocrates ect… à encenser l’éradication des islamistes tunisiens , la répression qui touche les militants de l’islam politique et quelques démocrates tunisiens qui ne se renient pas, pour eux, il ne faut pas chercher à comprendre les causes de la rare violence en Tunisie, car comprendre, c’est excuser le terrorisme. Il faut simplement lutter contre la haine qui ne résulte ni de traumatismes ni d’injustices, ni d’humiliations, ni de spéculations, ni de meurtres, ni de tortures, mais est inhérente à la nature et à l’histoire des musulmans tunisiens, ou des islamistes tunisiens, puisqu’il faut dérégler le sens des mots au nom du nouvel ordre international qui fait danser les courtisanes et les morts-vivant. Pour ces parasites tunisiens, donc, qui manient une dialectique policière et liberticide, ceux qui veulent comprendre et dénoncer les causes premières du terrorisme qui s’est exprimé à SLIMANE s’emploient de fait à le justifier, trop de malheurs et de misères poussent à rire et si tous les cons tunisiens se donnaient la main… c’est bien ce que BUSCH, POUTINE et BEN ALI affirment la main sur le cœur . Si ces parasites étaient vraiment démocrates et pour une Tunisie démocratique, leur mission , leur attitude , leur démarche d’intellectuels auraient été de se saisir , de ce phénomène majeur qu’est le terrorisme et de susciter, de soutenir, d’en alimenter l’analyse pour éclairer VRAIMENT les tunisiens et l’opinion universelle, qui sans eux rien ne sera vraiment possible en Tunisie .Car chercher ou comprendre n’est pas approuver, expliquer n’est pas légitimer et cela pourrait permettre d’en empêcher la résurgence.

Pour les vrais démocrates il faut à la fois être dur avec le terrorisme tunisien si tout fois il a une réalité, car en vérité, le seul terrorisme identifié dans la durée en Tunisie est celui de la dictature, et dur avec les causes de terrorisme, c'est-à-dire la seule honnêtement et clairement identifié encore une fois et tous les cas de figure, la dictature, oui les désespérés de SLIMANE sont sortis de la matrice destructrice de l’être tunisien qui est la tyrannie de ben Ali. S’attaquer à ses effets dans notre pays comme le suggèrent ces pseudos intellectuels parasites et pique assiettes sans traiter ses origines ne permettra pas jamais de résoudre ce problème, et c’est du pain béni pour le système. Si on veut combattre de façon efficace un phénomène, il est tout simplement préférable d’avoir commencé par l’analyser correctement, cela doit être clair pour ceux qui se disent démocrates et pour le droit. Pour la dictature rien de nouveau à l’est de nulle part elle se cherche toujours et en permanence des raisons d’être et d’exister, les actes désespérés alimentent ses programmations et son logiciel. Encore une fois le terrorisme de certains tunisiens est le fruit de conditions politiques, sociales et économiques catastrophiques imposées à la Tunisie par des criminels sans foi ni loi

On ne naît pas terroriste, on le devient, et ceci est vrai sous toutes les latitudes, les pseudos intellectuels tunisiens qui veulent pratiquer l’eugénisme font dans la suffisance, l’ignorance et la facilité, moi aussi j’aimerais céder à ces facilités réconfortantes et croire que l’on nait aussi dictateur ou parasite.

الخميس، ماي 17، 2007


Les uns se sont battus contre le colonialisme, d'autres pas, l'Independence est venue par le sang versé des braves, et puis petits à petits les braves ceux qui avaient survécu se sont fait flouer, laminer par des opportunistes et autres calculateurs déjà collaborateurs plus malins qu'eux, depuis, les tunisiens n'avaient eu, jusqu'à ce jour de leur vie, toute leur mort, je me dois de dire au vu de l'état de composition où se trouve la Tunisie dans sa nature géologique et humaine et animale comprises , qu'une inapaisable envie, la liberté, nom d’un chien la liberté , même celle des chiens et de préférence, d’obsession pour les crétins et les aliénés sans se défaire de leur âme de leur peau de ce qu’ils sont et qu’ils ont depuis toujours été dans leur immense majorité collective , consciente et choisie, oui choisie :des arabes et des musulmans dans la paix apaisée . Il la rêvait tous les jours, cette liberté, depuis toujours, du matin au soir, avec un emportement furieux de l'intérieur qui les fait mourir, déformés et silencieux dans l'apparence des esclaves. Ils espéraient hiver comme été, au printemps comme à l'automne, au quotidien, quand les diktats interdisent la joie, la vérité d’un bonheur simple comme l’univers et les rêves ; ils vivent comme des ombres en peine au tiré, à crédit, à l'affût de leur propre histoire et de leur misérable vie, au miroir des alouettes, au bluff. Ils ne parlent que d’ailleurs, rêvent d’ailleurs, répètent sans cesse : " Doit-on être malheureux quand on aime la liberté ! "

الأربعاء، ماي 16، 2007

Ils veulent nous faire taire !



Ils veulent nous faire taire !

Aux centaines d’amis en Tunisie qui ont pris l’habitude de se connecter sur TUNISIA Watch chaque jour, je leur dis - comme certains d’entre eux l’ont remarqué eux même déja – que cette page d’information et de commentaires attachée à mon blog (lui-même censuré) vient d’être à son tour censurée à partir du 14 mai 2007 en début d’après midi.

Qu’est ce qui a pu ne pas plaire à la dictature à ce moment précis ?

Doit on vraiment se demander ce que doit plaire au pouvoir pour qu’on puisse vivre et s’exprimer librement dans son propre pays ? Certainement pas. Quand on lutte pour un Etat de droit on ne doit se soumettre qu’a la loi, c’est à elle seule qu’on doit respect et qu’on lui reconnaît le droit de nous partager avec ceux que certains propos peuvent ne pas accommoder. C’est au pouvoir de nous satisfaire et c’est lui qui nous doit des comptes à chaque instant et pour chaque acte d’autorité qu’il accomplit en notre nom ou en nous trompant. C’est à nous d’être vigilent face au pouvoir et de lui tenir compte de chaque déclaration et de chaque acte de gouvernement. Malheureusement ce n’est pas un pouvoir ou plutôt le pouvoir qu’on aurait choisi qu’il nous gouvernait que nous avons. C’est une dictature. En dictature tout devient à l’envers.

Une dictature qui veut imposer l’omerta. N’est- il pas légitime de se demander POURQUOI ?

Ce n’est pas du droit de libre expression seulement qu’on est privé en Tunisie quand en se montre critique ou mécontent du parrain. Autant le pouvoir est devenu synonyme de fortune et de fulgurantes ascensions la moindre animosité à son égard est devenue aussi synonyme de ruine et d’abominables clavaires. Même au pays les plus riche de la planète il n’y a pas autant de milliardaires au pouvoir, chez nous ce ne sont pas seulement les responsables aux pouvoir qui font fortune mais leurs familles alliers parent et amis. Plus vous êtes proche du pouvoir plus vos affaires sont cotés et rapportent plus. C’est la seule loi que reconnaît notre marché. L’offre et la demande en soumission et inconditionnel assujettissement. Chez nous en Tunisie la corruption n’existe plus diront nos tyrans mais on est devenu le seul pays au monde ou on est obligé de donner de pots de vains même pour obtenir une assistance sociale qui permet de sauver ses enfant de mourir de faim. Savez vous qu’est ce qu’ils donnent ceux qui n’ont plus rien à donner. Ils donnent leur filles ou leur femmes pour devenir domestiques chez le dernier corrompu de l’administration. Ils se font exploiter par le gouverneur, par le délégué et par le oumda. Pour un service d’un jour ils font traités en esclaves pour toujours. Cela s’appelle patriotisme ici .Ils sont dépossédés de leur dignité.

Je n’ai rien dis de plus que tout le monde connais d’un système qui est entrain de dépouiller notre pays, d’hypothéquer l’avenir de mes enfants et de nous mener vers de sombres horizons.

Devrai-je ne pas publier ce communiqué de la CRLDH concernant ces jeunes sauvagement torturés au point de perdre la raison ou cet autre qui parle de ce parti d’opposition menacé d’être exclu de son siège et qui ne réussi pas à trouver des locaux à louer depuis des mois pour ses sections dans dix chef lieu de gouvernorat. Devrai-je ne pas rapporter ce message poignant d’Abdallah Zoouari condamné arbitrairement à cinq ans de bannissement après avoir passé plus de dix ans de prison pour crime d’opinion et qui nous dit au secours aidez moi à rejoindre ma famille. Devrai-je ne pas faire rappeler le calvaire arbitraire subi par maître Mohammed Abbou depuis maintenant plus de deux ans. Comment veulent ils qu’on oubli ceux qu’ils détiennent encore dans leurs mouroirs depuis plus de 15 ans parce qu’il se sont opposés à eux depuis leur débuts.

Pourquoi devrai-je me priver de faire la comparaison entre l’arbitraire qui sévit partout chez nous et leur mode moyenâgeux de gouvernement et relever l’efficacité d’un système démocratique que les dernières élections françaises nous a donné la possibilité de vérifier. Pourquoi ne veulent-t-ils pas peut être que le bâclage de la justice pour l’empêcher de déterminer les véritables responsabilités des suites du dernier drame de Sfax ne soit pas abordé. Pourquoi tout est magouilles, tout est mystification, censure et désinformation ?

Ils veulent nous faire taire. Lisez s’il vous plait le dernier message concernant la mise au point de ces magistrates de la direction légitime de l’association des magistrats tunisiens. C’est une alerte pour tout les tunisiens. Que peut on attendre encore d’un pouvoir qui traite ses juges de cette façon et qui ment à ses parlementaires.

Pour la dictature je n’ai rien plus à dire sauf continuez à censurer, ceux qui ne peuvent plus lire n’ont plus besoin de chercher l’information pour entendre tout ce dont le pays est en tarin de grouillersur les magouilles et les forfaits occultés. Même si vous parvenez à faire taire tous les tunisiens on n’a plus besoin ni d’entendre ni de voir pour savoir, l’odeur de ce qui se manigançait empeste l’air qu’en est en train de respirer.

Pour mes lecteurs : Tunisia watch sera consultable sur un autre lien et un Tunisia Wach journal en PDF sera publié groupant les articles de tous les 15 jours et envoyé par mail aux 303 personnes déjà inscrit sur la liste de diffusion et téléchargeable directement.

Yahyaoui Mokhtar 15 Mai 2006

Pour télécharger TUNISIA Watch Journal 001
(fichier PDF)
http://mytunisie.rsfblog.org/files/TUNISIA_Watch_001.pdf


Commentaire de Biju:

C'est tout ce qu'il savent faire, réprimer les idées et faire taire toute voix tunisienne qui dénonce leurs crimes, il faut diffuser au grand maximum les écrits du juge, quoiqu'il en soit nous sommes tous victime de cette dictature barbare, notre camp est divers, démocratique et contre le régime dictatorial de ben Ali, face à lui et contre lui il n'y'a aucun calcul, pour nous tous, pour la Tunisie nous devons ensemble rester debout et briser toutes les chaînes de l'arbitraire.A vos plumes et user à mort des listing de vos contacts, si chacun est conscient de l'enjeu nous pourrons toucher beaucoup de Tunisiens.

السبت، ماي 12، 2007

LES BELLES AU PAYS DORMANT



Les déclarations d'intention, les positions affirmées, le choix des alliances, la transparence, le réalisme sont vitaux et essentiels pour le bloc démocratique dans sa lutte contre la dictature, tout dans l'espace politique et démocratique tunisien doit être mis à plat sans aucune forfaiture, tout cela doit être fait dans la sagesse et la clarté, sans cela et dans la durée, la dictature sera l'ultime recours et la seule référence de la masse tunisienne .Vivre dans l’omission de ces évidences laisse la voie libre aux plus lourds stéréotypes, amalgames, sophismes et présupposés clôturant la pensée et la création de la résistance et de l'opposition libre tunisienne ou ce qui en reste mieux que ne le ferait la plus efficace des censures.

Il n’est évidemment pas question de dicter la bonne manière de penser ou de parler ou de militer, pas plus que de dresser une liste des sites et des personnes interdites d'être comme c'est le cas, aujourd’hui, pour certains Torquemada de soi disant opposants tunisiens qui font dans la forfaiture et l'anathème, dans l'usure et les calculs claniques. Ne pas prétendre comme c'est le cas de beaucoup de tunisiens militants indépendant connaître la bonne façon de militer, c'est tellement criant dans le marigot tunisien qu'il faut reconnaître et dire qu’il y en a indéniablement de mauvaises.

Ce dramatique constat est dans l’ampleur et la gravité de leurs effets , entretien des préjugés et des politiques d'exclusion, racistes ; légitimation de l’oppression dite sécuritaire par certains groupes comme les femmes démocrates, quelques rouges-bruns qui ne sont pas revenus de leur déculottées du putsch du 7 novembre et qui se terrent comme des rats décomposés par leurs contradictions , euphémisation de nombreuses violences, notamment dictatoriales , occultation des questions dites « mineures » comme les islamistes ou les prisonniers politiques en général ; triomphe du mépris des pauvres, des déshérités de la civilisations arabo-musulmane.

« D'abord, ils vous ignorent, ensuite ils se moquent de vous, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez. » Gandhi
Soirée Gay et Trans à Tunis
L'Association Tunisienne de Lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissibles et le Sida a commencé depuis qlq années un programme de prevention qui vise le milieu Gay en Tunisie. Ce programme regional (Liban, Algerie, Maroc) qui a été mis en place en association avec l'International AIDS Alliance vise a entrer en contact avec le milieu gay, le connaitre, l'informer sur les moyens de prevention et lui offrir les services sanitaires nécessaires.
Le programme fonctionne jusqu'a aujourd'hui et le succes est au rendez-vous.
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG-XJ43A711Vw8nhyphenhyphenG_frG7OzwB8DfvJIPeAJcwHMCn05CJwK3BseBMcQOfIQQllB2nvvhrCIljIA76qZ-DGtKe_6ncE5a2kFKJU7WJdNc_ZGOPInVmkUABKztIdEQQGVhaxGm/s400/gay.jpg

Vers la fin Aout 2006, j'ai été invité par mes collegues a assister a une des soirées Gay de Tunis.
Plus de deux cents personnes étaient presentes, une ambiance de folie ! Des lesbiennes, des gays, des transexuels et qlq heteros. Une soirée qui a été au bout de la nuit sans aucun incident. 200 personnes qui s'assument et qui revendiquent leurs differences. 200 personnes qui ont été sensibilisés au dangers de la sexualité à risque et qui ont recu un millier de preservatifs offerts par Manix.

zizou from Djerba
********************
ABDOU

Pourquoi croyez vous que la dictature laisse cette blogsphére tunisienne s'exprimer? Tout juste parce qu'elle est futile , médiocre, soporifique, rien à foutre des folles chacun sa vie, le bléme c'est que certains imbéciles nous présentent ce genre de manifestation comme la liberté d'expression retrouvée en Tunisie, un ZIZOU machin truc n'est pas censué en Tunisie comme d'autres qui parlent des problémes de leurs culs et autres chemises, les sites censurés eux parlent de société , de démocratie , de changement, de justice et d'égalité pour tous les tunisiens y compris pour ce qui concerne l'intimité des gens comme le sexe, la santé, le vouloir structurel...la presse , la religion ect...et voilà que les folles indirectement nous vendent une "liberté"artificielle , blogosphére de merde qui depuis longtemps est disqualifiée, elle tourne en rond à l'intérieur d'un ghetto où une communauté de frustrés joue au nihilistes, pas même capable de s'assumer et d'appeler les choses par leur nom, les pédés des deux sexes en Tunisie sont considérés mieux que les activistes politiques ou les prisonniers politiques, alors que dans une démocratie où la liberté de chacun est effective la société vit normalement ses vérités, les gays tunisiens sont des marionettes entre les mains du systéme et en plus ils veulent nous faire avaler leurs délires comme une avancée civique dans le systéme marchand et maffieu de ben Ali.
*****************
BIJU

http://www.finis-africae.net/images/il_gp2006_2.jpg
Il faut dépassionner le sujet, le mettre à plat, c'st valable d'ailleurs pour tout ce qui concerne la société tunisienne dans sa fuite en avant, la mondialisation ultralibérale et ses affidés les maffias locales comme celles de ben Ali et le développement des technologies de communication ont hissé les industries du sexe au sommet des marchés économiques mondiaux d'un côté, de l'autre ils s'en servent comme un miroir aux alouettes, comme une feuille de vigne pour cacher leurs liberticides, ils crient à l'extrémisme dés que l'intime des personnes prétend à l'expression publique, et favorisent un intime qui sert leur machine de propagande et de désinformation, en Tunisie ils savent bien que l'expression politique et surtout l'expression de l'islam politique est un danger mortel pour la dictature, alors on les réprime durement par le crime , le meurtre, la torture et le viol,mais cette dictature permet et encourage l'expression de tout ce qui est marginalisé, rejeté et vomis à juste titre ou pas par le subconscient collectif et l'atavisme de la nation tunisienne, comme l'homosexualité, les mariages mixtes, ect...car ces "dérives" sont pour elle des instruments de contrôle, des instruments de diversion , des pièges à con qui augmenteront la fracture sociale entre les tunisiens et les diviseront encore plus à moindre frais, le problème aujourd'hui en Tunisie n'est pas l'Islam et encore moins l'homosexualité qui font partis de l'intime des tunisiens, qui sont des êtres humains comme les autres, et qui ne doivent pas être instrumentalisés, le problème ce sont les libertés publiques , la démocratie et les institutions. La dictature grâce à la consommation et le commerce du sexe dont les homosexuels tunisiens sont le fer de lance n'a cessé d'étendre ses impostures et d'accroître ses profits illicites, notamment en recrutant de nouvelles clientèles chez les femmes, cjez les hommes "délocalisés" sur le plan culturel et social, et surtout chez les jeunes qui ont un meilleur rapport qualité/prix. Ce qui devait être liberté, le sexe et l'accomplissement de soi, un homosexuel tunisien qui est né et qui a grandit en occident ne pourra jamais vivre les contradictions de la société tunisienne formatée par les stratégies imposées de la dictature, est devenu obligation et même image de marque du régime de ben Ali qui produit de la répression et des courtisans pour encore et toujours plus désarmer les consciences tunisiennes, la vénalité sans aucun plaisir de centaines de milliers de tunisiens sur ce marché homosexuel en expansion est devenu une règle de survie qui n'évite pas la répression , le mépris et la mort à ses petites mains, mais qui inconsciemment travaille pour la dictature et qui souvent lui sauve la mise.
En Tunisie vendre son "cul" pour survivre est un des meilleurs moyens de s'en tirer, cette dérive généralisée est un des atouts de la dictature pour tromper l'opinion internationale et l'endormir sur la réalité catastrophique qui détruit le pays, un tunisien qui a faim de tout ne réfléchit pas, un occidental épicurien et qui a accès à tout, même au "coup", au sexe sans tabou, sans capote, sans interdits, sans conscience ne réfléchit pas non plus , c'est du domaine, dans un cas comme dans un autre de l'instinct primitif et des rapports de forces, pour les bons sentiments on verra plus tard, une manifestation libre de gay , de trans et pourquoi pas de pédophile à Tunis, fera taire ce qu'il reste de conscience aux persifleurs occidentaux, la voie est libre pour F.MITTERAND et DELANOE , PASQUA et tous les prédateurs mercenaires de ce bas monde qui par ces mensonges serviront encore mieux ben Ali, ZIZI from Djerba et les gays tunisiens sont pour eux et sont présentés ainsi à l'opinion internationale, la preuve que la Tunisie de ben Ali est un havre de paix de tolérance et de progrès, cette "vérité" artificielle et préfabriquée s'impose à nous dans tous les médias et jusque dans nos messageries personnelles comme c'est le cas pour ce texte lu sur TUNISNEWS, les démocrates tunisiens sont donc présentés d'après cette propagande comme des ingrats, des aventuristes, des arrivistes, des jaloux , des frustrés, et le tour est joué, la dictature barbare de ben Ali, liberticide, islamophobe, antisémite, raciste et homophobe, grâce à quelques imbécile de sidaïques mentaux, passe pour une référence en ce qui concerne les libertés publique, merci ZIZI frome Djerba et la secte des adorateurs des bites d'amarrage....à la haine de soi.
**********************
NAS
Le commentaire est de ZIZI FROM DJERBA, la pauvre elle en perd son maquillage, elle s'arrache les tifs et plonge dans des torrents de régle..... les pauvres jeunes qui sont mort à ce concert bidon de SFAX ne valent pas plus chers que ceux qui sont morts ou meurt dans les pénitenciers de ben Ali et qui sont indifférents à ZIZI et sa clique de faux cils, oui la dictature tue en Tunisie, mais la connerie aussi ma chérie

***********************
BILEL
Cette tragédie où ont péri des jeunes tunisiens qui étaient là pour écouter de la musique, passer un moment ensemble est malheureusement révélatrices des carences d'un pouvoir qui autorise ses mercenaires à spéculer sur le gain facile aux dépends des mesures de sécurités, du bien être du spectateur qui souvent payen un prix trés cher pour un service médiocre, le prix que ces pauvres jeunes ont payé est horrible, mes condoléances à la Tunisie opprimée, à leurs parents et amis, il est de plus en plus urgent pour les consciences tunisiennes de réfléchir à toutes les situations et au simple quotidien des tunisiens pour que de semblables tragédies, ceux de SOLIMANE, celle de ABBOU n'arrivent plus dans notre pauvre pays. smile/mad.gif

******************************
BIJU
Les véritables coupables doivent se trouver dans une des familles régnantes, ils vont passer comme d'habitude à travers les malles du filet et on trouvera bien un lampiste pour la galerie, cela sera le chaouch ou un quelconque homme de paille... smile/mad.gif