الاثنين، أفريل 23، 2007

Le Pilori

Les causes fondamentales du terrorisme qui frappe nos pays sont en premier lieu les dictatures de fait qui sont en place au Maghreb.
C'est aussi, sans aucun doute, et c'est encore plus que vrai pour l'Algérie, le contrôle et la domination étrangère des ressources naturelles et humaines des nord-africains, matières premières et main d'œuvre à très bon marché. C’est aussi dans l'espace et le temps, la haine de notre mode de vie, notre langue, notre civilisation et notre religion qui depuis toujours ont résisté à toute forme d'ethnocide planifié et organisé.
C’est aussi l’aliénation, la pauvreté et l’analphabétisme.
La décadence morale de nos sociétés et de nos élites.
C’est le soutien occidental à ces dictatures barbares et perverses qui nous ruinent et nous détruisent plus que toute forme de colonialisme, et qui sont au service d'un néocolonialisme meurtrier et pervers qui pratique et agis par l'intermédiaire de ses mercenaires locaux, exit les ben ALI, BOUTF, M6, MOUBAREK, KADDAFI et compagnie.

LA MANIPULATION

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La stratégie de la manipulation élément primordial du contrôle social en Tunisie, comme dans toute forme de tyrannie qui se respecte d'ailleurs, la stratégie de la diversion mise en place par les technocrates du RCD consiste à détourner l'attention des tunisiens des problèmes importants et des mutations décidées par les sicaires politiques et économiques du régime despotique tunisien, grâce à un déluge continuel de distractions permanentes et répétitives et d'informations insignifiantes.
La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher les tunisiens de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la politique, de l'art, de l'information, de la philosophie, des sciences humaines, de la communication et des échanges des idées.
« Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (Extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles"); souvent les envoyés spéciaux de la dictature se chargent à merveille de cette tâche sur tous les supports de l'opposition tunisienne.

Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution".c'est à dire pour la dictature créer des problèmes pour offrir des "solutions" On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction des tunisiens, afin que ceux-ci soient eux-mêmes demandeurs des mesures qu'on souhaite lui faire accepter et ce ne sont pas les exemple qui manquent en Tunisie, la mise en scène du putsch médical contre un Bourguiba cadavérique et sénile en est un exemple, un exemple tellement grotesque, qui pourtant avait fait marcher plus d'un et non des moindres, les nommer aujourd'hui, c'est encore donner une quelconque importance à ces médiocrates. Aujourd'hui par exemple et avec l'affaire de SLIMANE, la dictature avait laissé se développer cette violence urbaine initié à coup sûr et contrôlée même à l'insu de plein gré des pauvres insurgés manipulés, présenter cette affaire comme si ces derniers, qui pour la plus part ne sont que des gosses, est une affaire qui tient du complot international, un gang capable d' organiser des attentats sanglants, afin que le tunisien lambada soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.

La dictature s'adresse aux tunisiens comme à des enfants, des immatures, je prétends que dans certains cercles de l'opposition tunisienne aussi. Ils utilisent des discours, des arguments, des personnages historiques artificiels, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le tunisien était un enfant gâté ou un handicapé mental. Ils sont des maîtres dans l'art de faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion, car faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements.

TOUNES

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Y’en a pas une comme toi qui pousse au rêve , qui pousse au crime , depuis ce temps que tu m’allumes ,jusqu’à la fièvre de la déraison , j’en ai vu passer des restes d’hommes , de bout de chair , lisses comme le chrome , dur comme le fer .y’en a pas une qui me fait courir , qui me fait gerber , qui me fait mourir , on dirait le vent qui tourne les pages , on dirait les mots dans leur alpage, qui crient à la mort , qui crient à la vie, que le bonheur n’est pas une idée , une insomnie de vieux penseurs , une allergie de rêveurs .Y’en a pas une qui te fait de l’ombre , sur cette terre de mine de rien , où les faiseurs de décombres , assassinent les tunisiens, pas une ne t’arrive à la cheville , de toutes ces terres bénies de Dieu , de ces destinées qui partent en vrille ,dans les forges de mes deux .Y’en a pas une qui a ta bouche , ni tes yeux ni tes reins, ni ton cils de l’impudeur , ni ta source des fureurs .Y’en a pas une qui me touche , et défigure mes chagrins , y’en a pas une qui a tes courbes , ni tes rives ni tes riverains .Pas une ne te fais de l’ombre , quand j’épelle mes réclusions, c’est que la vie n’est si sombre , quand on la viole de sa passion .Pas une ne te désarme , aux clameurs de mon âme ,tu n’es pas faite pour la larme , pour toutes ces hommes , pour toutes ces femmes collé au déni des purgatoires , pour ces moutons que l’on crame , sur les chaînes des abattoirs. Pas une ne brûle pour moi, le feu ardent de sa jeunesse, ce que tu me donnes est tout à moi, amour violent de ma détresse.

TOZEUR

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J’arrive dans une ville à Tozeur, ma ville ancestrale. Les mots ne me manquent pas pour me soûler d’un immense bonheur intérieur, depuis quelques temps, le manque des choses simples de la vie se fait sentir quand je suis loin d’elle. Chaque coin de rue de ce vaste monde me désespère. Ici je retrouve mes propres odeurs intimes et je me détache des contingences humines. Les bruits m’assaillent. J’ai marché, rodé toute la nuit dans ses petits quartiers, et puis au petit matin je me suis endormi devant la maison de mes ancêtres, à même le sol enroulé dans mon Burnous paternel, entre mes cousins, nos chiens et nos chats. . En me levant je m’étais décidé. Cette impression… Autour de moi gronde la volupté. Suis-je encore moi quand je suis ici ? Tout me paraît plus simple. J’avise les devantures. Façades modestes. Il règne une douce ambiance. Le bonheur est ici. Je ressuscite. Les pierres sont muettes. Du loin me vient un chant. La vie sera légère.


Je me souviens mes premiers pas de l’enfance et ces longues vacances, les jours sans fin… Etais-je quelqu’un ? Je voyais des sourires. J’avais en moi ce rêve. L’air me paraît plus vif. Le ciel plus clair. Quand je me vois à l’angle des regards, dans le fond des yeux des miens, j’ai un sourire intérieur qui déchire l’espace et affûte mes regrets sur le temps qui passe. De quoi suis-je donc capable ? Oublier la réalité de mon pays ? Que nous sommes survivants nous autres tunisiens dans une des pires dictatures de ce siècle ? Demeurant étranger, ici, à toutes les rumeurs qui saignent le reste du pays, je file. Je laisse monter la fièvre. Je n’ai de cesse d’éprouver toutes les sensations. Ma peau respire. Mes yeux s’emplissent. Cette impression est envoûtante. Mon attention se porte à l’inconnu. C’est une force singulière. Les quidams passent. Les silhouettes lancent des signes. Le soleil éblouit. A mesure que les minutes coulent j’atteins le but. Je voulais le désert. Mes membres, ma bouche, frémissent. Mes sens s’aiguisent. Sur les visages se lit la vérité. Ma peau est douce. Et cette lumière… Elle m’envahit.

Monsieur le résident de la relique carthaginoise
Zinétron pour les intimes

Je me fais un devoir national de vous écrire ces qq. mots les doigts sur la braguette qui , je l’espère , vous trouveront de même.

Je prie matin et soir le Dieu miséricordieux que vous essayez de tourner inutilement en bourrique avec vos salamalecs veules et manichéennes comme si l’uniforme fait l’abattoir , je le prie pour que votre état de santé que vous ne saurez travestir corresponde au désir que doit certainement avoir Satan qui sera sûrement à l’heure à votre rendez-vous ,le diable est l’exactitude même on dit que c’est un citoyen suisse , il faudrait que je demande à mon amie OL , et puis –je vous informe que de mon côté c’est identique.

La situation est inchangée depuis le changement dont je n’ai pas cru devoir vous informer , vu que le passé , comme le présent et le futur d’ailleurs sont pour vous une simple litote , et étant donné que ça ne changerait pas grand-chose à l’état de nos relations qui , j’en ai la ferme conviction , continueront à rester aussi communicatives que par le passé , bouffe et

ferme ta gueule.

J'espére aussi que votre récent rhume des foins n’aurait été qu’un feu de paille et que vos filles sont plus que jamais dans la tradition familiale qui est de mise et en vigueur depuis qu’elle existe et que la Tunisie n’existe plus.

2 Comments:

Anonymous غير معرف said...

Franchement je voyage sur les blogs tunisiens, et crois moi le tien a qq chose...bonne continuation.Farida

7:17 م  
Anonymous غير معرف said...

D'accourdo AVEC fARIDA YA FARKH...tu vas bien ?SAMIRA.

8:12 م  

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