Le Pilori
 Les causes fondamentales du terrorisme qui frappe nos pays  sont en premier lieu les dictatures de fait qui sont en place au Maghreb.
Les causes fondamentales du terrorisme qui frappe nos pays  sont en premier lieu les dictatures de fait qui sont en place au Maghreb.C'est aussi, sans aucun doute, et c'est encore plus que vrai pour l'Algérie, le contrôle et la domination étrangère des ressources naturelles et humaines des nord-africains, matières premières et main d'œuvre à très bon marché. C’est aussi dans l'espace et le temps, la haine de notre mode de vie, notre langue, notre civilisation et notre religion qui depuis toujours ont résisté à toute forme d'ethnocide planifié et organisé.
C’est aussi l’aliénation, la pauvreté et l’analphabétisme.
La décadence morale de nos sociétés et de nos élites.
C’est le soutien occidental à ces dictatures barbares et perverses qui nous ruinent et nous détruisent plus que toute forme de colonialisme, et qui sont au service d'un néocolonialisme meurtrier et pervers qui pratique et agis par l'intermédiaire de ses mercenaires locaux, exit les ben ALI, BOUTF, M6, MOUBAREK, KADDAFI et compagnie.
 LA  MANIPULATION
 
  La stratégie de la manipulation élément primordial du contrôle social en  Tunisie, comme dans toute forme de tyrannie qui se respecte d'ailleurs, la  stratégie de la diversion mise en place par les technocrates du RCD consiste à  détourner l'attention des tunisiens des problèmes importants et des mutations  décidées par les sicaires politiques et économiques du régime despotique  tunisien, grâce à un déluge continuel de distractions permanentes et répétitives  et d'informations insignifiantes. 
  La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher les  tunisiens de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de  la science, de l'économie, de la psychologie, de la politique, de l'art, de  l'information, de la philosophie, des sciences humaines, de la communication et  des échanges des idées. 
  « Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux,  captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, sans  aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. »  (Extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles"); souvent les envoyés  spéciaux de la dictature se chargent à merveille de cette tâche sur tous les  supports de l'opposition tunisienne. 
  Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution".c'est à dire pour  la dictature créer des problèmes pour offrir des "solutions" On crée d'abord un  problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction des  tunisiens, afin que ceux-ci soient eux-mêmes demandeurs des mesures qu'on  souhaite lui faire accepter et ce ne sont pas les exemple qui manquent en  Tunisie, la mise en scène du putsch médical contre un Bourguiba cadavérique et  sénile en est un exemple, un exemple tellement grotesque, qui pourtant avait  fait marcher plus d'un et non des moindres, les nommer aujourd'hui, c'est encore  donner une quelconque importance à ces médiocrates. Aujourd'hui par exemple et  avec l'affaire de SLIMANE, la dictature avait laissé se développer cette  violence urbaine initié à coup sûr et contrôlée même à l'insu de plein gré des  pauvres insurgés manipulés, présenter cette affaire comme si ces derniers, qui  pour la plus part ne sont que des gosses, est une affaire qui tient du complot  international, un gang capable d' organiser des attentats sanglants, afin que le  tunisien lambada soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.
  La dictature s'adresse aux tunisiens comme à des enfants, des immatures, je  prétends que dans certains cercles de l'opposition tunisienne aussi. Ils  utilisent des discours, des arguments, des personnages historiques artificiels,  et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme  si le tunisien était un enfant gâté ou un handicapé mental. Ils sont des maîtres  dans l'art de faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion, car faire  appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse  rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du  registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y  implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements.
  TOUNES
 
 
      Y’en   a pas une comme toi qui pousse au rêve , qui pousse au crime , depuis ce   temps que tu m’allumes ,jusqu’à la fièvre de la déraison  , j’en ai vu   passer des restes d’hommes , de bout de chair , lisses comme le chrome , dur   comme le fer .y’en a pas une qui me fait courir  , qui me fait gerber ,   qui me fait mourir , on dirait le vent qui tourne les pages , on dirait les   mots dans leur alpage, qui crient à la mort , qui crient à la vie, que le   bonheur n’est pas une idée , une insomnie de vieux penseurs  , une   allergie  de rêveurs .Y’en a pas une qui te fait de l’ombre , sur cette   terre de mine de rien , où les faiseurs de décombres , assassinent les   tunisiens, pas une ne t’arrive à la cheville , de toutes ces terres bénies   de Dieu , de ces destinées qui partent en vrille ,dans les forges de mes   deux .Y’en a pas une qui a ta bouche , ni tes yeux ni tes reins, ni ton cils   de l’impudeur , ni ta source des fureurs .Y’en a pas une qui me touche , et   défigure mes chagrins , y’en a pas une qui a tes courbes , ni tes rives ni   tes riverains .Pas une ne te fais de l’ombre , quand j’épelle mes   réclusions, c’est que la vie n’est si sombre  , quand on la viole de sa   passion .Pas une ne te désarme , aux clameurs de mon âme ,tu n’es pas faite   pour la larme , pour toutes ces hommes , pour toutes ces femmes collé au   déni des purgatoires , pour ces moutons que l’on crame , sur les chaînes des   abattoirs. Pas une ne brûle pour moi, le feu ardent de sa jeunesse, ce que   tu me donnes est tout à moi, amour  violent de ma détresse.
  
  TOZEUR
 
 
J’arrive dans une ville à Tozeur, ma ville ancestrale. Les mots ne me manquent pas pour me soûler d’un immense bonheur intérieur, depuis quelques temps, le manque des choses simples de la vie se fait sentir quand je suis loin d’elle. Chaque coin de rue de ce vaste monde me désespère. Ici je retrouve mes propres odeurs intimes et je me détache des contingences humines. Les bruits m’assaillent. J’ai marché, rodé toute la nuit dans ses petits quartiers, et puis au petit matin je me suis endormi devant la maison de mes ancêtres, à même le sol enroulé dans mon Burnous paternel, entre mes cousins, nos chiens et nos chats. . En me levant je m’étais décidé. Cette impression… Autour de moi gronde la volupté. Suis-je encore moi quand je suis ici ? Tout me paraît plus simple. J’avise les devantures. Façades modestes. Il règne une douce ambiance. Le bonheur est ici. Je ressuscite. Les pierres sont muettes. Du loin me vient un chant. La vie sera légère.
 
Je me souviens mes premiers pas de l’enfance et ces longues vacances, les   jours sans fin… Etais-je quelqu’un ? Je voyais des sourires. J’avais en moi   ce rêve. L’air me paraît plus vif. Le ciel plus clair. Quand je me vois à   l’angle des regards, dans le fond des yeux des miens, j’ai un sourire   intérieur qui déchire l’espace et affûte mes regrets sur le temps qui passe.   De quoi suis-je donc capable ? Oublier la réalité de mon pays ? Que nous   sommes survivants nous autres tunisiens dans une des pires dictatures de ce   siècle ? Demeurant étranger, ici, à toutes les rumeurs qui saignent le reste   du pays, je file. Je laisse monter la fièvre. Je n’ai de cesse d’éprouver   toutes les sensations. Ma peau respire. Mes yeux s’emplissent. Cette   impression est envoûtante. Mon attention se porte à l’inconnu. C’est une   force singulière. Les quidams passent. Les silhouettes lancent des signes.   Le soleil éblouit. A mesure que les minutes coulent j’atteins le but. Je   voulais le désert. Mes membres, ma bouche, frémissent. Mes sens s’aiguisent.   Sur les visages se lit la vérité. Ma peau est douce. Et cette lumière… Elle   m’envahit. 
  Monsieur le résident de la relique carthaginoise
   Zinétron pour les intimes
   Je me fais un devoir national de vous écrire ces qq. mots les doigts sur la  braguette qui , je l’espère , vous trouveront de même.
 
  Je prie matin et soir  le Dieu miséricordieux que vous essayez de tourner  inutilement en bourrique avec vos salamalecs veules et manichéennes comme si  l’uniforme  fait l’abattoir , je le prie pour que votre état de santé que  vous ne saurez travestir corresponde au désir que doit certainement avoir Satan   qui sera sûrement à l’heure à votre rendez-vous ,le diable est l’exactitude même  on dit que c’est un citoyen suisse , il faudrait que je demande à mon amie OL ,  et puis –je vous informe que de mon côté c’est identique.
 
  La situation est inchangée depuis le changement  dont je n’ai pas cru  devoir vous informer , vu que le passé , comme le présent et le futur d’ailleurs   sont pour vous  une simple litote , et étant donné que  ça ne  changerait pas grand-chose à l’état de nos relations qui , j’en ai la ferme  conviction , continueront à rester aussi communicatives que par le passé ,  bouffe et 
  ferme ta gueule.
 



2 Comments:
Franchement je voyage sur les blogs tunisiens, et crois moi le tien a qq chose...bonne continuation.Farida
D'accourdo AVEC fARIDA YA FARKH...tu vas bien ?SAMIRA.
إرسال تعليق
<< Home