الخميس، ماي 17، 2007


Les uns se sont battus contre le colonialisme, d'autres pas, l'Independence est venue par le sang versé des braves, et puis petits à petits les braves ceux qui avaient survécu se sont fait flouer, laminer par des opportunistes et autres calculateurs déjà collaborateurs plus malins qu'eux, depuis, les tunisiens n'avaient eu, jusqu'à ce jour de leur vie, toute leur mort, je me dois de dire au vu de l'état de composition où se trouve la Tunisie dans sa nature géologique et humaine et animale comprises , qu'une inapaisable envie, la liberté, nom d’un chien la liberté , même celle des chiens et de préférence, d’obsession pour les crétins et les aliénés sans se défaire de leur âme de leur peau de ce qu’ils sont et qu’ils ont depuis toujours été dans leur immense majorité collective , consciente et choisie, oui choisie :des arabes et des musulmans dans la paix apaisée . Il la rêvait tous les jours, cette liberté, depuis toujours, du matin au soir, avec un emportement furieux de l'intérieur qui les fait mourir, déformés et silencieux dans l'apparence des esclaves. Ils espéraient hiver comme été, au printemps comme à l'automne, au quotidien, quand les diktats interdisent la joie, la vérité d’un bonheur simple comme l’univers et les rêves ; ils vivent comme des ombres en peine au tiré, à crédit, à l'affût de leur propre histoire et de leur misérable vie, au miroir des alouettes, au bluff. Ils ne parlent que d’ailleurs, rêvent d’ailleurs, répètent sans cesse : " Doit-on être malheureux quand on aime la liberté ! "