الاثنين، جوان 11، 2007

1,2,3.....SOLEIL!!!

Je suis tunisien né en France. Je suis tunisien, Je suis aussi français quoi de plus normal en somme. Je suis entièrement et complètement binational et j'emmerde les cons, entre autre les cons de frileux de la pauvre blogosphère tunisienne, celle de Tunis et celle de l'exil, oui surtout celle qui pratique la langue de bois sur une dimension olympique, oui j'emmerde vertement sans aucune règle de calculs les moroses français et tunisiens , le pape, les enturbannés, les fanatiques et les chochottes, ben Ali, toute la ligue arabe et Sarko en même temps, voilà bande de tarés, moi j'appartiens au clan de ceux qui n'attendent rien de l'ignorance et de la ringardise, je suis un prétentieux et je suis une bande à moi tout seul tendance RINTINTIN. Mille fois OUI!!Je me reconnais dans cette identité paradoxale qui est la mienne. Je ne me suis jamais senti un immigré dans ce pays où je suis né par désir et ou je suis resté par amour de la liberté, à travers ça, ces petites choses simples qui sont difficiles bien entendu comme toutes les choses simples à comprendre, je voudrais les voir dans une Tunisie démocratique, j'irais y finir ma vie et je ne laisserais jamais les cons tranquilles, c'est comme ça, c'est un choix de vie, je le dois à tous les tunisiens qui valent la peine et je suis sûr qu'ils existent par milliers, comme la plus part des amis qui y sont malgré tout dans cette Tunisie matérielle, ou virtuelle et rêvée, je ferais tout mon possible pour éviter à mort les cons, et dans la connerie celui qui me parlera de relativité est un irresponsable, c'est quand même de la mort d'un pays et de son esprit millénaire qu'il s'agit. Je suis binational et cela ne m'a jamais posé de problème, enfin pour ce qui est des racistes, j'ai seulement été moi, toujours moi sans repli, sans baisser la tête, sans me prostituer comme Sarko, Macias et toute cette clique de sionistes thuriféraires, je vis sur l'aile du temps et je n'en n'ai rien à foutre de risquer ma peau, alors la survie de mon site ou mon blog c'est du mou pour le chat, passez votre chemin il n'y'a rien à voir, pour vous abrutir allez jeter un coup d'œil sur les blogs tunisiens, la plus part d'entre eux sont des justification extra judiciaire de la dictature de ben ALI .

Rien n'est linaire, tout est clair comme l'eau de jouvence. On agit sur les choses et les choses agissent sur nous, pourquoi donc, nous qui sommes privilégiés, nous qui ne manquons de rien, nous militons contre la dictature de BEN ALI, DITES MOI ? C’est peut-être aussi, sûrement, parce que nous vivons intensément cette France des valeurs humanistes, à fond la caisse et de l'intérieur, sans baisser le froc, sans cracher dans la soupe et sans modération. Toute dynamique est dans la complexité disait quelqu'un que j'adore. Tout se tient…J'ai beaucoup reçu de ce pays, mon mien de douce France, mais j'ai aussi énormément donné sans compter à ses varices, quoi? Le fait de porter haut ses valeurs fondamentales, lesquelles???Mais celle de ne pas accepter l'arbitraire et de me battre contre la dictature de BEN ALI entre autre et mon abonnement au stade de France. Cela n'a rien à voir avec la France ?Creuse un peu ma fureur candide, tu te rendras compte que c'est une des sources de tout l'amour que j'ai pour la Tunisie et qui me bouffe les tripes, cet amour depuis le premier cri avait pollué mon âme et puis les bancs de l'école, et puis la rue, et puis les autres, et puis tout simplement la vie, ici toujours là-bas bordel, une des seules choses qui me fait pleurer, avec les chansons de maman qui est une vulgaire immigrée et qui vous emmerde.

On ne quitte pas un amour pour devenir exilé qu'elle me dit de sa bouche nacrée de quinze siècles d'âge. On quitte un amour parce que vivre sur sa seule vérité et ses passions devient un jour impossible quelles qu'en soient les raisons…et toutes les raisons sont respectables et même l'absence de raison. on ne choisit de devenir étranger, exilé et dépité dans un autre pays .On part, on fuit une réalité, on rêve d'un autre avenir, je comprends cette tristesse qui creusent les rides de tous ceux que j'admire et que j'aime, papa, KARKER, MANAÏ,SADRI ect...sans compter les exilés de l'intérieur, pire encore,, ZOUARI, JEBALI, MARZOUKI, YAHYAOUIect.. . Car chaque exil est un renoncement et le prix à la longue en est trop cher, un seul choix. Vivre tiraillé. En lutte.