الأحد، نوفمبر 04، 2007

Auprés de Dieu, ils ne sont pas morts.






Auprés de Dieu, ils ne sont pas morts.

Par

Biju.



La mort d’OMAR dans la lointaine et complexe SOMALIE a été douloureusement ressentie en TUNISIE. J’ai eu l’occasion ces derniers jours d’en parler avec plusieurs amis résident au Bled où je passe mes vacances. La dictature bien sûr jubile sur l’air de « on vous l’a bien dit », « on avait raison de réprimer les « terroristes de JARJISS », salauds d’assassins, ignobles assassins faiseurs de cadavres et de zombis. Malheureusement ce n’est pas seulement les sicaires de ben Ali qui nous chantent cette chanson, dans leurs torchons de propagande, mais beaucoup de « branleurs », d’opportunistes abrutis se donnent a cœur joie dans ce genre de morbides spéculations, et on diabolise l’événement à tire larigot en jettent en pâture a l’ignominie et la bassesse, tout ce que la Tunisie , le monde arabe et le monde tout court compte de prés ou de loin, d’islamistes, de musulmans ou même de simples démocrates qui luttent pour les droits civiques, et qui ne conçoivent pas la démocratie sans la participation de la majorité des individus qui se reconnaissent en elle, et respectent ses fondamentaux, qu’ils soient de gauche, de droite, du centre, communistes, islamistes, agnostiques ou enculeurs de mouches.
Les jeunes de SOLIMAN sont morts au combat, OMAR est mort en SOMALIE volontaire pour des oeuvres caricatives selon ses proches, ses compagnons sont prisonniers de la soldatesque Ethiopienne, des dizaines de jeunes tunisiens meurent chaque années de drogues, de violences, de « hargua », sur les routes par excès d’alcool , dans le doute par un trop plein de manque d’amour et de tendresse, d’humanité, et de rage de survivre dans la TUNISIE diabolique de ben Ali, cette camisole de force pour un peuple poussé a la folie et au désespoir. Tous ces morts sont des morts innocents de toute injustice, tous ces morts, moi, je les réclame à cette dictature barbare, qui pousse tous ces jeunes dans la haine d’eux-mêmes, OMAR comme tous ses frères morts et nous survivants, nous ne demandons que de vivre, chez nous, ou ailleurs, dans l’idée et la certitude que notre Tunisie est libre, ouverte , tolérante et juste,cette certitude qui nous peut que pousser les tunisiens a l’excellence, a la tolérance, a la liberté, a l’affirmation du droit et de la justice, a son amour, a son recours et au progrès.
Plus que le crime, Ben Ali et son système sont des pousse-au-crime, ce sont les seuls et uniques coupables et avec préméditation, ces salauds entretiennent le feu dans les forges de la mort, d’où sortiront de plus en plus de nouveaux tunisiens qui n’auront d’autres horizons que le mépris de la vie.
Paix a OMAR et a tous les autres et ceux a venir, qu’ils reposent en paix, les criminels qui ont brûlé leur innocence et leur jeunesse diffament encore et pour longtemps la TUNISIE.

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RACHED:
J'avais connu l'espace d'une journée cette homme que j'avais rencontré à l'infermerie pénitentiére.J'étais un peu plus âgé que lui et pourtant je fus frappé par sa lucidé et sa gentillesse, il était trés étonné de parler avec un franco-tunisien, et s'étonnait que je vivais en Tunisie, et surtout qu'un ancien éléve de la terminale S de mutuelleville, l'école de la mission française soit un musulman pratiquant.Que Dieu le bénisse en son saint paradis, nous sommes qq uns ici en Tunisie à l'avoir connu et sommes en état de choc par sa mort, mais nous sommes à Dieu et c'est à lui que nous appartenons, qu'ALLAH de sa trés haute miséricorde protége ses compagnons.
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DECES D’OMAR CHLENDI





Omar a été détruit par le système carcéral Tunisien !

Après sa libération, il n’a pas pu s’intégrer dans une vie « dite normale » !

Il a voulu se retrouver et donner un sens à son existence en ayant le courage de s’engager bénévolement auprès d’une Association Humanitaire pour aider et soigner les blessés et les personnes dans la misère dans un Pays de pauvreté et en guerre, la Somalie, où meurent chaque jour des centaines d’innocents !

Omar me disait : « …nous autres Européens avons beaucoup de chance de vivre dans un Pays tel que le nôtre car en Somalie, les gens meurent d’une misère épouvantable ou sous les balles de la guerre… ! « ….je suis heureux de pouvoir aider les gens… »

En voulant donner un sens à sa vie et aider plus malheureux que lui, en voulant sauver des tas de personnes, il a payé un lourd tribut en y laissant sa vie.

Il est tombé sous les balles des Armées occupant le Pays..

La personne ayant vécu auprès d’Omar les derniers instants de sa vie, m’a rapporté le témoignage suivant : « Cela a été un honneur pour moi d’avoir connu ce grand homme plein de courage et d’humanité.
Il était très instruit et d’un grand respect envers les autres.
Je me souviendrai toute ma vie de cet homme, « il restera gravé dans ma mémoire à jamais ».

Ainsi s’achève le destin de mon fils

De là haut, Omar prie pour que la paix revienne dans tous ces Pays en guerre et que tous les gens mangent à leur faim, c’était certainement son plus grand souhait.

Térésa Chopin
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Que faisait l’internaute de Zarzis tué en Somalie ?


Omar Chlendi, l’un des six « internautes de Zarzis » détenus entre février 2003 et février 2006 et pour la libération desquels plusieurs organisations humanitaires internationales avaient fait campagne, a été tué en Somalie.

À Tunis, on estime qu’il était parti dans ce pays pour combattre au côté d’éléments liés à al-Qaïda. On rappelle qu’en 2004 un tribunal tunisien avait reconnu les six « internautes de Zarzis », dont Chlendi, coupables d’avoir téléchargé sur un site Web un mode d’emploi pour la fabrication d’explosifs.

C’est la mère de Chlendi, Teresa Chopin, qui a récemment pris connaissance des circonstances de la mort de son fils en février 2007. Il tentait de s’enfuir vers le Kenya quand il a été tué lors d’une embuscade tendue par l’armée éthiopienne. Laquelle est intervenue en Somalie, comme on le sait, pour appuyer le « gouvernement provisoire » contre les « Tribunaux islamistes ».

Trois compagnons tunisiens de l’internaute auraient été faits prisonniers. Après sa sortie de prison en février 2006, Chlendi avait quitté la Tunisie et s’était rendu en France où il se trouvait encore en juin 2006. Depuis, on avait perdu sa trace.

(Source : « Jeune Afrique » (Magazine hebdomadaire – France), N° 2430 du 5 au 11 août 2007)