الجمعة، ديسمبر 01، 2006

SLAMS POUR SAUVER MON ÂME


Veux-tu que je te dise

L'injustice me dégoûte

C’est comme une balise

Tout au long de ma route

Les heures de la journée

Passent sans s’arrêter

Comme des âmes en peine

Devant l’absurdité

Ce qu’il faut de fureur

Pour briser les chaînes

Ce qu’il faut de douleur

Pour saisir le bonheur

Ce qu’il faut de larmes

Pour grandir les enfants

Pour briser les armes

Et les bras des tyrans

Les sermons de la vie

Meurent abandonnés

Étouffés par la nuit

Des tueurs patentés

Ce qu’il faut de mort

Pour faire crier

Ce qu’il faut d’aurore

Pour rêver la liberté

Ce qu’il faut d’amour

Pour oublier la laideur

Ce qu’il faut de jours

Pour le sommeil d’une heure

Le cœur des gens

Est un grand désert

Où souffle le vent

Du froid solitaire

Ce qu’il faut de sang

Pour brouiller les vues

Ce qu’il faut de chants

Pour déranger la rue

Ce qu’il faut de mépris

Pour pouvoir aimer

Ce qu’il faut de gris

Pour un ciel dégagé


*

Dans nos yeux il y’a la bonté ,et le rêve et le fond des choses,il y’a l’élixir et la jouvence ,il y’a l’étreinte et la distance ,il y’a des vies qui s’excitent ,aux confins des délires ,il y ‘a la mort subite qui fait l’inconstance ,des peurs qui habitent, la victime et l’assassin ,le grabataire et le chérubin , il y’a de la tendresse il y’a des orgasmes farouches ,il y’a les mots qui blessent ,et la larme qui touche ,le fil du rasoir,et la fin du monde , la fièvre féconde ,qui annonce le grand soir, de la bête immonde ,et de tout le hasard, il y a mes mains qui te cherchent, il y’a mon œil qui t’imagine, il y’a la fièvre de ton derche ,où mon sexe te dessine ,tu es plus pure que la femme ,plus douce qu la flamme, tu es ma raison étale ,sur les plis de mon âme, tu es le bien de mon mal , mon jardin secret , ma promise vallée , qui me pousse à donner ,à boire tout l’autre, dans le fourreau du baiser ,et l’hérésie de l’apôtre .La vie ne m’apprends plus rien ,la hargne est traversière ,tu es mon seul bien ,et tout ce qui m’indiffère, de vivre de passion ,ou de mourir pour une cause ,je vais te le dire,toute est une question de métamorphose, et de certitudes qui rassurent ,viendra le temps des aveux ,pour clore ma chanson, pour soulager mes blessures,et vivre de raison, c’est toujours pour la beauté , l’inutile armature, du futile du dérisoire, de l’ombre et du fard, que s’achève la vie des roses.Dans nos mémoires rien n’est oublié ,et l’horreur et le bout de la nuit,jusqu ‘à ce lien du sang , celui qui unit l ‘innocence à l’enfant ,et la bête à la barbarie , celui qui défèque ses aurores , sanguines ou apaisées, celui qui vomit ses remords, sans aucune retenue, qui rend le faible fort, et prêche pour des convaincus, quand la lune est à l’oraison, et les mémoires déchues, ils est ce que sont , l’espace de l’instant, où le monde est meilleure , la bonté des hommes , où la fureur de l’horreur, sont un vaisseau fantôme, ce sont ce que ce sont, les putes à la rue , une histoire de saisons , de thunes de pognons , de vice et de vertu. Les remugles de notre histoire ,sont enterrés au fond de nos cœurs , au fond de nos tripes ,au fond de nos malentendus ,qui coulent comme la sueur ,sur le front du pendu , ne cherche pas à me comprendre , coule douce dans ton habitude ,je suis dans l’inquiétude de ta réserve , je suis dans le doute de ta lumiére,tu es la séve qui conserve , la matiére et la chaire,le doute réduit en cendre ,l’éther et le vide , je ne finirais jamais d’attendre, la fin de ma solitude. Nos cœurs qui battent à l’unisson ,par l’ignorance seront flétrie ,dans les artères de la confusion, on fait les courses de la folie, et que t’importe les dénis, les dorures de la bravoure, du grand mensonge de l’amour, l’ordre ou de la démesure ,quelle importance vivre à genoux ,ou bien périr de trop plein de vie ,demain sera toujours ,un autre jour ,des destin qui pleurent , des destins qui rient , dedans la haine et le conçu.Dans nos cris il y’a la lumière ,l’impossible l’inespéré ,dans les échos de nos prières, il y’a des révoltes ressuscités, il y’a des océans de fureur , et l’exigence du bonheur, nos pas unis dans ce désert, portent les horizons , le sel de la terre , demain et le futur .Il y’a des jours blasés, par toutes les pesanteurs, qui viendront à s’éveiller ,pour bannir l’horreur.Dans nos mains il y’a le soleil et l’amour et la fin du monde. MA LIBERTE

*

Tu ne peux pas voir ce que tu n’as pas vécu C’est tout ton histoire et je n’ai rien oublié Tu vis dans la combine comme un loup traqué Ton ombre se desine au pieds des escaliers Tu coules blasé au fond de la nuit Lucide ou drogué et le pas indécis Tu as marché aux pas que tu créves d’ennui Le monde que tu vois c’est le miroir de ta vie.Tu ne peux pas voir ce que tu n’as pas rêvé Tu ne vis que d’espoir quand il te faut imaginer La nuit sans sommeil et le jour éperdu L’hiver au soleil et le bonheur dans la rue La terre sans frontiére les hommes sans fausses vertus Qui feront de la misére un lieu défendu Tu as marché aux pas que tu créves d’ennui Ce monde que tu vois c’est le miroir de ta vie Tu ne peux voir ce que tu n’as pas rêvé Le gris du trottoir C’est tout ton passé Tu n’as plus que ta peau pour les oiseaux de proie Qui ont tracé ta voix dans le vrai et le faux .Tu ne peux pas voir ce que tu n’as pas rêvé Au fond de ta mémoire la certitude s’est installée

Tu jettes vers l’azur des nuits de soupirs Des raisons pour te guérir des rêves qui te rongent Mais tu es tout petit entre midi et minuit Des sursauts étranges préparent ton lit .La terre c’est ta vie et la vie tu n’en as qu’une Blanche ou noire c’est merde à l’histoire Tu n’as rien à toi pour te réchauffer Tes airs sont empruntés aux articles de loi .Tu as marché aux pas que tu créves d’ennui Ce monde que tu vois c’est le miroir de ta vie.Tu ne peux pas voir ce que tu n’as pas rêvé Au fond de ta mémoire le doute s’est installé.Tu planes dans le vide rien que pour oublier Que l’avenir est un bide qui te fait gerber.Tu trimes ce jour demain n’existe pas La haine et l’amour on ne les vit qu’une fois.Tu as marché aux pas que tu créves d’ennuis Ce monde que tu vois c’est le miroir de ta vie.



6 Comments:

Anonymous غير معرف said...

Super , j'aime ,suis sûr que Naoufel est dans le coup, promis pour le coup de main.décidez vous.JPC

10:36 م  
Anonymous غير معرف said...

C'est limite pornographique...non je rigole et essuie moi tes larmes.Ton blog est inaccessible en Tunisie , du moins avec les amis on fait nos courses chez proxy...merci pour les bouquins , raméne le reste et arrête de bastonner sur le net , garde ton énergie pour qui tu sais.Laughing..Laughing..Laughing
Malika

8:20 ص  
Anonymous غير معرف said...

Bien , bien tu deviens moins naïf...tu as arrêté le Temesta??Non non je rigoles..Je prends le dur et je descends à Republique , à cette AM.antoine

8:23 ص  
Anonymous غير معرف said...

Continue à écrire, on te dira quand ton âme sera sauvé...Bilel

12:59 م  
Anonymous غير معرف said...

Je te ferais écouter avec ma boîte à rythme...naoufel

8:59 م  
Anonymous غير معرف said...

UN UTILISATERU ANONYME & UNE UTILISATRICE ANONYME;

11:27 م  

إرسال تعليق

<< Home