الأحد، نوفمبر 04، 2007

PAS DE QUARTIER




PAS DE QUARTIER



Par



Biju





Le pouvoir de cette dictature tunisienne consiste à nous nier notre droit à l’expression , ce droit est à la base de tout ,premier droit fondamental , car il permet aux tunisiens de s’attaquer à la base à toutes les autres formes d’oppressions , les expliquer , les décortiquer , les analyser d’une façon pointue et sans aucune concessions ou renoncement aux valeurs humanistes et de progrès , qui nous sont aussi nécessaire que l’air qu’on respire , que le pain et l’eau et la lumière du jour , ceci pour jacquot le débile .Pour une Tunisie ouverte démocratique et tolérante , le droit d’expression libre véhicule en lui tous les droits inhérents à la démocratie , et bien plus , il est le seul garant de la vitalité de cette démocratie et de toutes les libertés et les droits qu’elle impose aux systèmes politiques.Car ne nous faisons pas d’illusions quand à la nature humaine les contre pouvoir sont vitaux et le droit à l’expression en est le meilleur élément, c’est une des premières vérités du droit.Et Le droit détermine la liberté et le bonheur des peuples



Nous tunisiens nous avons nos croyances et nos opinions propres et individuelles , celles qui dans notre intime conviction nous conviennent , il suffit de visiter les sites qui sont une tranche représentative de l’opinion tunisienne , pour constater la richesse du génie tunisien , de l’esprit tunisien bâillonné , garrotté , carotté et complètement nié dans ses fondements mêmes , nos idées et nos opinions c'est-à-dire nos choix , nos libertés , nos vies même sont pris en otage et plus que réprimées , nous ne disposions pas du droit de les exprimer et de les rendre publiques , ceux qui le font commettent pour la dictature un crime impardonnable , le cas de maître ABBOUI est le plus éloquent .Encore aujourd’hui et du fond de sa cellule , malgré qu’il s’est cousu la bouche , à l’heure où je vous écris , des hommes politiques tunisiens bravant la violence aveugle des tortionnaires se sont mis en grève de la faim en signe de solidarité avec SI ABBOU et pour exiger ce droit à l’expression. Les grévistes de la faim sont :



http://www.yezzi.org/media/yezzi-greve.swf



(Merci au groupe Nawaat pour cet excellent travail)

- *Me Ahmed Néjib Chebbi*, secrétaire général du parti
démocratique progressiste (PDP).

- *Hamma Hammami*, porte parole du parti communiste des ouvriers
de Tunisie (PCOT).

- *Me Abderraouf Ayadi*, vice-président du congrès pour la
République (CPR).

- *Me Ayachi Hammami*, porte parole du comité de soutien à Me
Mohamed Abbou et secrétaire général de la section de Tunis de la ligue
tunisienne pour la défense des droits de l'Homme.

- *Lotfi Haji*, secrétaire général du syndicat des journalistes.

- *Me Mohamed Nouri*, président de l'association internationale
de soutien aux prisonniers politiques (AISPP).

- Le juge *Mokhtar Yahyaoui*, président du centre pour
l'indépendance de la magistrature en Tunisie.



Nous avons naturellement , et hors du régime hors la loi de ben Ali , le droit de nous exprimer et de répandre des informations, des opinions, y compris en employant des moyens technologiques adéquats,ce droit doit être affirmé et protégé pour toute personne ou groupe d'individus , par une constitution et des institutions démocratiques qui n’existent pas en Tunisie , les exiger et les imposer est un devoir pour tout tunisien qui se respecte , à partir de là s’impose à nous la naturelle solidarité avec ceux qui se battent pour que les tunisiens jouissent de leurs droits. Il faut aussi noter que les instruments de protection précisent que les limites au droit d'expression ne concernent pas les idées, cela veut dire que notre solidarité avec les grévistes ne dénature en rien nos singularités et nos différences, il s’agit tout simplement d’accomplir son devoir citoyen au service du peuple et de la nation tunisienne .Le droit d'expression est fondamental dans une démocratie. Usons donc de ce droit en occident pour l’exiger pour notre pays et notre peuple , engageons nous ici et en Tunisie pour exiger et imposer ce droit , car de lui dépend toute stratégie à l’instauration de la démocratie , un peuple informé qui s’exprime ne peut être un peuple soumis et divisé, c’est un peuple debout et la portée de sa voix démonte toute forme de propagande et d’arbitraire.



Les effets positifs et bénéfiques de ce droit pour la vie sociale viennent de ce qu'il affirme de la libre circulation des idées. La rigueur du débat, du dialogue et la participation citoyenne à la responsabilité et à la gestion du pays, pour le bénéfice du plus grand nombre.



Déclaration universelle des droits de l'homme
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.


Pacte international relatif aux droits civils et politiques
Article 19
_1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.
_2. Toute personne a droit à la liberté d'expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix.