الأربعاء، جويلية 11، 2007

EN ATTANDANT LA DEUXIEME REPUBLIQUE



EN ATTANDANT LA DEUXIEME REPUBLIQUE
Par
Biju

En ces temps de retour du primaire dans notre très chère Tunisie à genoux toute, le dogmatisme est aisé, la forfaiture aussi, ne parlons pas de l’attentisme et de l’incompétence, les tunisiens lucides, avec la rage au con, toujours, l’aller retour à l’abreuvoir et rebelote, s’en battent les or teilles , désormais c’est cause à mon cul, le grabataire, ma tête est malade, le seul respect qui m’oblige à ton endroit , ce n’est ni ton âge, ni ton cv et encore moins ta posture, ce qui m’oblige c’est ton engagement, puisque tu te proposes, alors dispose à plein tube de la vraie vie d’un opposant qui se respecte, et fais gaffe à ta gueule, je te colle à l’insomnie. C’est dingue la rouille, à force cela donne à croire que désormais l’intelligence est du côté de la dictature, par manque de combattants ?Je ne le crois pas, c’est juste parce que ceux qui prétendent se lever face à ben Ali, lui foutre un gigantesque ulcère, lui donner la berlue et plus encore la gale, l’obliger à la diarrhée, à la claustrophobie, aux hémorroïdes des primaires et des lâches, comme il est le cocu de la vie, ces mecs là, c’est juste qu’ils sont en déroute totale, mais certains d’entre eux, les plus nuls et les plus médiocres comme d’habitude, possèdent encore un pouvoir de nuisance qui me donne envie de gerber, un pouvoir malsain qui ne s’exprime dans toute sa splendeur, dans le rayonnement de ses désespérantes énergies, que face aux militants démocratiques de tout bord qui piaffent aux portillons, à mort les dinosaures diraient certains venteux en tirant dans le tas à l’arquebuse de leur misère, quand il faut au contraire avoir la diabolique précision du sniper, un CHAMMERI ne vaudra jamais un cri de colère d’un MARZOUKI, d’un ZOUARI, d’un Mania, d’un beaucoup de monde heureusement pour ma pomme, ils ne sont pas tous pourris, gelés, loin de là, pas tous loin de là à braire à la lune de OMAR KHAYYEM, le vrai je dis, parce que le factice, ce n’est pas mal non plus, s’il perd cette mauvaise habitude de flagorneur, dans son cas ce qu’il appelle fidélité, c’est juste de la cécité…mais bon le poulailler aussi a besoin d’un fou du roi, même si le soi-disant roi est mort, qu’il repose en paix, surtout que les hypocrites et les lâches le laissent se reposer en paix, et que le dingue continue à faire la toupie pour une petite clique de camés à l’extrême onction, faut quand même pas pousser le bouchon un peu trop loin, un et un feront toujours deux, partout, même chez nos cons sur mesure, je ne suis pas un aliéné à l’absinthe moi, pas comme ces travers de porcs qui couchent avec le cadavre de Trotski, la momie de STALINE, les poils de barbe de GANNOUCHI , l’ongle incarné de KHOMEINY ou le rot de SHARON, mais ceux les plus nombreux d’entre eux, de ces opposants oxymores, qui sont devenus de véritable rentiers de la contestation et de la chose publique, devant la tâche et le dos au mur, car maintenant il faut FAIRE et surtout arrêter de jacter, il n’y’a plus rien à dire, ben Ali règne…c’est plus qu’une réalité c’est un jugement de valeur, alors il ne nous reste plus rien et aucune autre porte de sortie que celle d’en finir avec lui pour de bon, c’est la lutte finale, lui ou nous, c’est en conquérant la rue que nous finirons par conquérir les âmes, Marzouki et quelques autres avaient bien raison, les militants se font tabasser et vont en taule pour rien, autant faire tout ce toutim pour quelques choses de positif, qui obéissent à une stratégie et des mots, c’est tout ce qui nous reste à faire en Tunisie, et partout dans le monde où un bastion de la dictature existe, si ceux qui prétendent à cor et à cri les tenants et les aboutissant de toute forme d’opposition tunisienne à la dictature et qu’on voit parader à gauche et à droite ne le font pas et illico presto, c’est et cela sera de plus en plus la bérézina totale avec eux. On rentre de pleins pieds dans l’ère du mou pour le chat, le renoncement facilitée, la nuance harcelée et le sang-froid assassiné au profit des emportements empaquetés. Le cirque politique de l’opposition tunisienne, qui nous dégoûte trop souvent par ses propres inconvenances rhétoriques, s’arrange volontiers avec la critique médiocre et l’exposition permanente de petites ordonnances du prêt-à-penser, qui, sitôt contresignés sans aucun souci de l’histoire et de l’héritage, deviennent paroles d’évangile plutôt parole de livre rouge, ou parole du Coran, ou les versets sataniques, ou les pensées profonde de ABDELWAHAB. Peu échappent à ce messianisme théorique qui n’en finit plus d’inaugurer les chrysanthèmes de la mort annoncée de la dictature, alors que notre mort à nous les tunisiens ne touchera à sa fin qu’à la fin de notre vie sous la dictature, toutes les archives déballées sur la place publique, et que cette superbe putain de république enfante enfin d’une eau de jouvence où s’abreuvent , nos frères, tous les êtres humains dignes de ce nom, sauf les tunisiens et les arabes :la justice. Voilà où nous en sommes dans cette furie MOUCH NORMAL, plus de place à l’interrogation, au doute, au débat, au dialogue, à la conquête des Aliens de la masse, cette plèbe de putes et de moutons tenue en laisse de l’ignorance, méprisée par les cons d’un dépit amoureux de cocus, envoyez la purée, les missives des cancres , le bon mot estampillé de cette opposition sans adresse ne remplacera jamais la vision.

J’ai l’impression de vieillir et de tourner en rond, j’écris pour des aveugles, la cécité du cœur il n’y’a pas pire, sauf peut-être, l’opposition tunisienne, pas toute hein, ceux pour qui, les paradoxes ne leur sont même plus visibles. Celui-ci par exemple, la Tunisie, Dieu merci n’a jamais été aussi complexe, je prétends, mais, comme par enchantement, avec l’insolence et le non conformisme venus, notre incertitude, souvent mère des désirs, serait coupable de mauvaises mœurs, de trahisons, et les coups bas, fils des pulsions, des pratiques communément admises par la réaction tunisienne. Voici venu qu’il nous est impossible d’accepter, le triomphe en trompe-l’œil de la scène publique. Les stratèges des arrière-pensées. Les boutiquiers des petits salons.

Désespérance. Mais quel est donc cette opposition pays où trônent jusqu’à l’overdose des bonimenteurs sûrs de leur pérennité, et où les loosers et les arrogants s’emploient à tenir à distance ceux qui remettent en cause l’ordonnancement de ce show indigne ? Pour ce qui nous concerne, à la vue de ces guignols qui insultent la raison et l’intelligence des tunisiens, la contradiction majeure ne tient pas seulement à l’incroyable conjonction du sensible et du suprasensible qui nous retourne comme une crêpe, non, c’est aussi que nous nous sentons menacés en nous-mêmes, malgré nos propres vécus justement, et notre vigilance jusqu’ à boutiste. Etre sûr n’étant plus à notre mode, nous voudrions être dans le doute. Bien commode addiction à l’ère ambiante diront les moroses, mais qu’importe à partir que nous sommes prêts à payer le prix pour cela, les générations tunisiennes éveillées d’aujourd’hui n’ont aucun sens du commerce et de la compromission, ce qu’ils veulent c’est tout simplement vivre sans tabous, et la dictature est la source de tous les tabous qui épuisent nos petites vies.